Mercredi 11 juillet, les Francofolies de la Rochelle édition 2018 s'ouvraient avec la seconde Fête à Véro de son histoire : soit un grand concert autour de Véronique Sanson et ses invités. La première édition avait eu lieu en 1994 et avait donné lieu à l'album Comme ils l'imaginent (1995), un des plus gros succès de l'artiste. Hier soir, elle était entourée de Jeanne Cherhal, Vianney, Tryo, Patrick Bruel mais aussi de son fils Christopher Stills et surtout du père de ce dernier, Stephen Stills.
Véronique Sanson n'a jamais caché avoir vécu l'enfer lors de son mariage avec le musicien américain dans les années 1970. Elle a même confié à plusieurs reprises s'être renseignée pour faire disparaître ce mari violent. Et pourtant, voilà que, trente-huit ans après leur divorce, ils se retrouvent une nouvelle fois sur scène. Dans Le Parisien, ce 12 juillet, Stills, père et fils, et Véronique Sanson ne parlent que du plaisir de se retrouver autour de leur passion commune, la musique : "La musique est intemporelle, on se fout de ne pas avoir joué pendant dix ou vingt ans. Quand je joue avec Titou [son fils, NDLR], c'est extraordinaire, c'est un cadeau. Pareil avec Stephen. Ce sont les deux meilleurs musiciens du monde. Peu importe ce qui se passe dans les coulisses."
Malgré leur mariage raté, les excès, l'alcool et la drogue, la violence, Stephen Stills et Véronique Sanson sont restés en contact. D'abord pour leur fils, Christopher, âgé de 44 ans, mais aussi pour la musique. "Notre complicité est avant tout musicale car il habite à 10 000 km de chez moi, et on ne se voit pas souvent, affirme la Française. Et comme il a un problème d'audition, on ne peut pas se parler au téléphone. Mais on n'a jamais perdu contact. Christopher fait aussi le lien. Même si je ne le vois pas souvent, car il est aussi aux États-Unis. Mais il fait quand même quelques allers-retours et me donne des nouvelles de son père. C'est rare d'être réunis."