Depuis 1998, Michel Drucker occupe les dimanches après-midis des Français avec Vivement dimanche. Son émission a quitté France 2 pour basculer sur France 3 à la rentrée 2022.
L'animateur, qui doit renoncer à un grand projet avec Léa Salamé, était l'invité de Jean-Pierre Foucault dans Culture médias ce vendredi 19 avril 2024. Celui qui n'entend pas prendre sa retraite a donné aux équipes de l'émission d'Europe 1 le scoop que France Télévisions allait de nouveau bouleverser son Vivement dimanche.
Dès la rentrée prochaine, le magazine dominical gagnera trente minutes d'antenne. "C'est acté, c'est une idée d'un gouvernant de France Télévisions, Stéphane Sitbon-Gomez, et de Cyril Giraudbit qui est l'homme qui cale les programmes à la seconde près (...) On m'a demandé si j'acceptais de faire presque une demi-heure de plus", a commenté Michel Drucker.
"On va faire 13h30 - 15h30 en gros. Donc je suis très content ! D'habitude, on nous demande de réduire ou de partir. Là, on me demande de rester et de faire plus long ! Donc je ne vais pas me plaindre !", a ajouté l'animateur qui est revenu sur ce jour où il a failli mourir avec une immense star de la musique.
Au micro de Jean-Pierre Foucault, qui a signé son retour sur Europe 1 pour remplacer Thomas Isle dans Culture médias le temps d'une semaine, Michel Drucker s'est confié sur ses 60 ans de carrière. "Quand vous regardez dans le rétro, vous êtes fier de quoi finalement ?", lui a demandé son homologue de TF1. "Bah je mets mes lunettes parce que le rétro est de plus en plus loin... Je suis étonné ! Je suis sidéré de ce parcours, je n'en reviens pas...", a répondu l'animateur de Vivement dimanche.
"Et alors que c'est 60 ans d'inquiétude et de stress parce que notre métier, c'est un métier de stress, je suis toujours aussi inquiet. Je suis étonné et vous savez, c'est Delphine Ernotte (patronne de France Télévisions, ndlr) qui m'a soufflé un jour une réplique de quelqu'un qui a dit : 'Quel est le concours qu'il ne faut jamais rater dans la vie ?' Le concours de circonstances ! C'est un peu un malentendu le succès, on ne sait pas comment ça arrive. Je suis le premier étonné, comment imaginer 60 ans ?! Je suis le seul rescapé des Jeux olympiques de Tokyo...", a conclu Michel Drucker.