Juste après Apolline Matin, matinale de RMC retransmise par RMC Story à la télévision, Apolline de Malherbe a orchestré un nouveau Face à face pour BFMTV le jeudi 23 mai 2024.
Dans les prémices de son entretien avec Sophie Binet, cheffe de la CGT, l'animatrice, qui a eu un échange tendu avec Jordan Bardella, est intervenue à la fin de Première édition, la matinale d'Adeline François et Christophe Delay. Elle a teasé son interview à venir. "C'est la patronne de la CGT, Sophie Binet. On a l'impression que c'est le moment de demander quoi que ce soit au gouvernement : il va tout vous accorder avant les JO pour son plus grand plaisir !", a-t-elle déclaré.
Quelques instants plus tard, celle dont la famille est propriétaire d'un château du XVIe siècle a fait face à son invitée. Et d'emblée, elle n'a pas hésité à balancer un off sur l'attitude de Sophie Binet. "Alors que cette interview n'avait même pas commencé, je vous ai vu lever les yeux au ciel parce qu'à l'instant, alors que Christophe et Adeline me demandaient qui je recevais, je disais : 'Bah c'est le moment de demander au gouvernement. Il accorde pratiquement tout avant les JO pour votre plus grand plaisir'. Et je vous ai vu lever les yeux au ciel...", a-t-elle lancé.
"Bah c'est vrai quand même, non ? En ce moment, hop on menace de grève pour les JO et on obtient tout !", a ajouté l'animatrice. Une remarque à laquelle la secrétaire générale de la CGT a été loin de goûter. "Et bien écoutez, non pas du tout ! Puisque malheureusement le gouvernement est en train d'annoncer une réforme de l'assurance chômage...", l'a recadré celle dont l'attitude a scandalisé Sonia Mabrouk sur CNews.
"Ce serait la cinquième fois qu'il ferait une réforme de l'assurance chômage depuis qu'Emmanuel Macron est au pouvoir. Donc il y a un acharnement déjà qui est incompréhensible et c'est la réforme de l'assurance chômage la plus violente depuis 7 ans... Si cette réforme s'applique, elle pénaliserait plus d'1 million de personnes, notamment les jeunes, les précaires et les séniors. Et les conséquences très concrètes, c'est que ce serait beaucoup plus difficile d'avoir accès aux allocations chômage parce que pour pouvoir être indemnisés, il faudrait travailler au moins 8 mois...", a poursuivi Sophie Binet.
"Pendant les 20 mois précédents", s'est empressée de préciser Apolline de Malherbe. Ce à quoi son invitée a réagi : "Exactement ! Et donc ça pénalise directement toutes celles et ceux qui sont dans des secteurs où l'emploi est de nature précaire...".