VIDEO Patrick Montel, mari absent et père qui "n'a pas vu grandir ses enfants" : "Je ne regrette pas"

Il est l'un des visages les plus connus du commentaire sportif. Patrick Montel a consacré sa vie à suivre les différentes compétitions du sport français, jusqu'à sa retraite annoncée en 2020 et son départ de France Télévisions. Toujours aussi passionné par l'athlétisme, il continue néanmoins, à 70 ans, d'assister aux épreuves à travers le monde, comme à Budapest cet été où il a suscité une polémique. Une pétition a même été lancée pour qu'il commente les Jeux olympiques de Paris en 2024.

En attendant de le réentendre sur nos antennes, Patrick Montel était de passage dans Chez Jordan sur C8, où il a eu l'occasion d'évoquer pour la première fois sa vie de famille. "Je suis marié pour la deuxième fois. J'ai trois enfants. Deux qui sont vraiment mes enfants et la troisième qui est la fille de ma deuxième femme mais que je considère comme ma fille. Et j'ai 7 petits-enfants, donc j'ai de quoi faire une équipe de hand", a-t-il confié à Jordan Deluxe.

Les gens que vous aimez, vous les délaissés un petit peu

L'animateur lui a ensuite demandé s'il estimait être un mari compliqué. Ce à quoi Patrick Montel a répondu avec franchise : "Je suis surtout absent". Et de s'expliquer : "C'est compliqué pour les enfants, c'est compliqué pour les petits-enfants, pour les épouses... Je suis tout le temps absent, la passion fait que vous êtes toujours par monts et par vaux et quelque part, les gens que vous aimez, vous les délaissez un petit peu. Et j'ai conscience de ça. Tout le monde m'en parle, quand vous ne voyez pas grandir vos enfants, quand vos petits-enfants vous voient par intermittence, parce que j'étais journaliste à France Télévisions, parce que je faisais du sport, parce que l'athlé que je commente, c'est les week-ends et c'est les vacances... Je n'ai jamais passé des vacances avec mes gosses. Mais je ne regrette pas".

Que sa carrière passe avant ses proches, ces derniers l'ont toutefois toujours compris. Et les conséquences, c'est Patrick Montel qui les payent aujourd'hui. "Les enfants ils ont juste besoin d'être aimés. Donc je les ai aimés ça c'est sûr mais ils se passent de vous. Et une fois qu'ils se passent de vous, il ne faut pas pleurer parce qu'ils ne sont pas disponibles quand vous avez envie qu'ils le soient. C'est ce qu'il se passe encore aujourd'hui, ils ont leur emploi du temps, ils sont autonomes", est-il forcé d'accepter.