
Le duo comique des Bodin's, composé de Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet, revient sur le grand écran ce mercredi 19 mars avec son nouveau film Les Bodin's partent en vrille. Cette fois-ci, Maria Bodin et son fils Christian se retrouvent confrontés à une menace qui touche de près leurs propres racines : l'industrialisation des campagnes et la désertification des petits villages. Un thème qui résonne particulièrement pour les deux acteurs, dont les vies personnelles sont marquées par ce phénomène.
Pour Jean-Christian Fraiscinet, originaire de Valençay, une petite commune de l'Indre, la désertification rurale n'est pas qu'une fiction cinématographique, mais une réalité qu'il vit au quotidien. "On habite tous les deux dans des petits villages. J'habite encore dans le village où je suis né. En une quarantaine d'années, j'ai vu le village se désertifier : plus de commerces et de médecins. Les écoles ferment", a-t-il déclaré auprès de BFMTV. "Un constat qui [le] désole", comme il l'avait également évoqué auprès de Télé Poche le 10 mars. Un avis que partage son compère, Vincent Dubois. "On parle de nos vécus, de nos parcours. Nos copains d'école, pour la plupart, sont des agriculteurs, des éleveurs, des paysans. On a envie de parler d'eux. On les voit qui peinent", a-t-il fait savoir à BFMTV.

Les Bodin's partent en vrille est leur quatrième long-métrage. Même si ce nouvel opus est teinté d'un humour fidèle à l'esprit des Bodin's, il reste ancré dans une réalité sociale. "On aime bien partir d'un fond un peu dramatique et profond et le tourner en comédie avec nos personnages. On aime bien s'appuyer sur quelque chose d'assez touchant qui parle aux gens", a assuré Jean-Christian Fraiscinet.
Ce dernier avait d’ailleurs évoqué son département d’origine, l’Indre, auprès de la Nouvelle République en mai 2024 : “Je suis l'un des derniers nés de la maternité de Valençay, à l'époque où elle existait encore”, avait-il déjà déploré. "Ce n'est pas un lieu très touristique, mais c'est un département qui me plaît et qui gagne, selon moi, à être mieux connu. [...] Je suis convaincu que la vitalité d'un territoire dépend avant tout des gens qui y vivent", avait-il déclaré l’humoriste.