Vincent Lagaf impliqué dans un grave accident touchant un ami bien connu : "Je comprends que c'est grave..."

Interviewé par les journalistes du Soir Mag, le comédien et animateur Gérard Vives est revenu sur un terrible accident qu'il a vécu dans le passé avec Vincent Lagaf., qu'on retrouve ce 12 novembre dans Un dimanche à la campagne (France 2). Il y a plusieurs années, en 2010, l'acteur des Musclés a frôlé la mort sur une pelleteuse pilotée par l'animateur du Juste Prix.

Encore traumatisé par cet accident, il explique : "J'écris un sketch que je dois jouer accroché à une pelleteuse pilotée par Vincent. Je sais qu'il possède le permis nécessaire et je n'ai pas la moindre inquiétude. Je me retrouve ainsi à 5 mètres de haut en train de tourner, un peu trop vite. À un moment, la force centrifuge a été telle que le câble a lâché. Ne me demandez pas ce qu'il s'est passé ensuite, je ne m'en souviens plus. Un trou noir ! J'ai passé quatre mois entre l'hôpital et la convalescence. C'est pendant cette période que je me suis rendu compte que j'étais un miraculé: je ne devrais plus être là aujourd'hui !".

Auprès de Purepeople, il racontait : "Quand je me suis écrasé, j'ai découvert ce qu'était le vide. Je sais ce que c'est quand on tombe et je sais que le vide, je meurs normalement. Mais j'ai eu la chance de m'en sortir plutôt vachement bien. Forcément quand je suis dans le vide, cet événement me revient".

Du sang commence à s'échapper de sa tête

Dans son autobiographie Je m'appelais Franck, Vincent Lagaf racontait également ce tragique accident où il a cru avoir tué son meilleur ami. "J'arrive avec la pelle sur le plateau, je déplie le bras, j'attrape le harnais avec le godet de le pelle et je le ramène sur le plateau. Je déplie le bras au maximum, je le soulève de 2 mètres, et je mets une petite secousse pour le ballotter un peu. Mais quand le bras est déplié, le mouvement est décuplé et le câble serré par les mâchoires des godets se met à glisser. Gérard est propulsé, tombe très lourdement sur les cervicales et perd instantanément connaissance. Du sang commence à s'échapper de sa tête et là, je comprends que c'est grave".

"C'est difficile à vivre, le fait d'abîmer son pote, son copain de jeu. Je m'en suis voulu très longtemps", avait-il confié.