Le Bigdil : Une Gafette de Vincent Lagaf' de retour après un épisode qui a changé sa vie, son physique en garde des traces

Après vingt ans d'absence, Le Bigdil, émission culte des années 1998 à 2004, a fait un retour remarqué sur RMC Story le 2 janvier 2025, toujours animé par Vincent Lagaf'. Ce retour a été couronné de succès, attirant 1,8 million de téléspectateurs lors de sa première diffusion, un chiffre qui a presque doublé en incluant les replays, atteignant alors près de 3 millions de vues. 

Face à cet engouement, une deuxième saison a été confirmée. Vincent Lagaf' a d’ailleurs officialisé la nouvelle en déclarant : "C'est acté. J'ai signé le 24 janvier". Ce retour triomphal démontre l'attachement du public à ce jeu emblématique et souligne la capacité de Vincent Lagaf' à rassembler les téléspectateurs autour de concepts divertissants et fédérateurs. Avec son retour, ce sont aussi les Gafettes historiques qui ont fait leur come-back, Fanny Veyrac et Nadia Anebri.

Mais cette dernière aurait pu ne pas faire son retour dans le programme en raison d'un drame survenu dans sa vie. En effet, interviewée par nos confrères de Télé-Loisirs, Nadia Anebri a raconté avoir vécu le pire… Après la fin de son aventure sur TF1, elle s'est souvenue : "Je me suis formée au montage vidéo, à la voix off et j’ai suivi des ateliers d’acting. Jusqu’à ce qu’un accident de la route dont j’ai été victime et me laissant des séquelles physiques importantes, change la donne. Ma carrière de danseuse a pris fin", a-t-elle regretté. Fort heureusement, elle n'a pas baissé les bras et a gardé la tête hors de l'eau en s'investissant dans un beau projet, celui de son premier court-métrage sur un lourd sujet : l'inceste. Elle travaille désormais sur son second long-métrage.

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Le retour des Gafettes n'est malheureusement pas au goût de tous, ce qui agace Vincent Lagaf' comme il l'a confié dans les colonnes de Ciné Télé Revue. L'animateur a avoué ne pas comprendre que ces présences soient jugées sexistes. 

"Si je prends des mecs, on va dire que je suis démago. Si je mets des drag-queens, on me dira que ça n’a rien à faire dans une émission que regardent les enfants. Il y a toujours des gens pour râler. Je m’en fous à vrai dire. A l’époque de L’or à l’appel, j’avais jusque douze Gafettes. On disait que j’avais un harem, que je rabaissais la femme. Ce qui est faux. Je n’ai jamais eu de harem, je ne couchais pas avec les filles", a-t-il tenu à clarifier longuement. 

Puis de conclure en faisant fi des critiques : "On s’amuse, on rigole. Mais si on veut vraiment être dans la parité, il faudrait prendre un homme, une femme, un transgenre féminin, un transgenre masculin. Et puis une licorne, un frigo… Le délire va loin chez certains". 

Bien décidée à garder la tête hors de l'eau, elle s'est raccrochée à l'une de ses passions : l'écriture. En 2020, elle a notamment réalisé avec KG Production son premier court-métrage, intitulé Petit poussin, sur le douloureux sujet de l'inceste. Pré-nommé aux César 2022, elle a expliqué : "C'est un film qui s’impose comme un outil de prévention et de réflexion : il vise à libérer la parole des victimes et sensibiliser les parents à l’importance d’être à l’écoute de leurs enfants. Pour moi, l’art est un vecteur de changement". Toujours pleine de projets, Nadia Anebri a dévoilé à nos confrères qu'elle travaillait actuellement sur un deuxième court-métrage. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, elle entend évoquer, une nouvelle fois "un sujet toujours engagé". Affaire à suivre et en attendant retrouvez Le Bigdil ce vendredi 31 janvier dès 21h10 sur RMC Story.