Puisqu'elle n'est pas fan des réseaux sociaux, il est bien difficile de savoir comment Virginie Efira vit son confinement. Non, elle ne s'est pas mise à partager des recettes de banana breads ou à exhiber ses plus beaux mouvements de yoga sur Instagram. Non, elle n'a pas tourné de vidéos pour donner ses meilleurs tuyaux afin d'aider autrui à passer un meilleur enfermement. En revanche, la comédienne a accepté d'en dire un peu plus sur ce qu'elle attendait de l'après dans les colonnes du magazine Madame Figaro. Son rêve ? Revoir "une manifestation de gilets jaunes, une queue leu leu, un Festival de Cannes, une sortie d'école ou tout amas humain grouillant, suant et vivant... et la mer."
Le contact humain lui manque. Impossible de savoir avec qui elle est confinée. Maman d'une petite fille de 6 ans nommée Ali, en couple avec l'acteur Niels Schneider depuis 2018... voilà une configuration qui semble plus que probable. Et en guise de +1 surprise ? Cary Grant himself, comme elle l'expliquait à la fin du mois d'avril aux Inrockuptibles. "Je l'invite avec beaucoup de régularité à venir se confiner chez nous, s'amusait-elle. Il vient à peu près trois soirs par semaine, il ne porte pas de masque, mais il est toujours très propre et bien habillé. Quand il est là, le monde redevient monde et plus rien n'est grave. À chaque fois qu'il vient, le salon s'agrandit, c'est très pratique."
Avant que le confinement ne soit effectif, Virginie Efira était localisée à Juan-les-Pins, sur la Côte d'Azur, où elle tournait une comédie avec Romain Duris – En attendant Bojangles, de Régis Roinsard. Et puisque la France est libre depuis le 11 mai 2020, les plateaux rouvrent les uns après les autres pour nous offrir, bientôt, des programmes inédits. En attendant, la comédienne ne peut qu'imaginer le futur, le palpant à peine. "Une des choses les plus marquantes dans ce que nous vivons est le caractère inédit de la décision politique – pratiquement internationale – de placer la vie humaine avant tout, au-dessus de tout, et cela quoi qu'il en coûte, poursuit-elle auprès de Madame Figaro. C'est sans précédent dans l'histoire. Il me semble qu'il y a là une matière à penser le monde de demain de manière large et pleine d'espoir."
Retrouvez l'interview intégrale de Virginie Efira dans le magazine Madame Figaro du 15 mai 2020.