A l'affiche de nombreuses productions dans ce premier trimestre 2013, Virginie Efira savoure à 35 ans les fruits du succès. Courtisée au cinéma, la délicieuse Bruxelloise a enchaîné les premières fois. Au point de se préparer sans stress à celle qui s'annonce comme sa plus belle première fois : la maternité. Du bébé à ses envies de cinéma en passant par son adolescence, la télé, Virginie Efira s'est confiée sans détour à la journaliste Marie Sauvion pour le magazine Marie France.
"Un grand désir de vie folle"
Bientôt à l'affiche de 20 ans d'écart, Virginie Efira mesure le chemin parcouru. En 2010, elle débutait au cinéma dans Le Siffleur. "Toute jeune, j'avais un grand désir de vie folle et tout ça, d'être une star", confie-t-elle avant de fustiger son premier mariage à l'âge de 22 ans. Elle continue pourtant de garder de très bonnes relations avec son ex-mari aujourd'hui. Après l'avoir quitté, elle part à l'aventure pour réaliser son rêve. Avant de devenir la présentatrice de la Nouvelle Star sur M6, elle se voyait "comme une grosse minable" bourrée d'autodérision. Après un court détour dans une secte (une "troupe de théâtre épinglée" comme telle, précise la star), elle s'offre son premier job à la télé belge. "On ne parlait que de musique nulle, vomitive même, mais avec beaucoup de second degré", raconte-t-elle.
"Je suis jalouse de l'adolescence"
A l'aube d'une nouvelle expérience avec un bébé prévu pour le mois de mai, Virginie Efira n'hésite pas à se retourner sur son passé. Sans concession, elle avoue être "terriblement jalouse de l'adolescence, les premières rencontres, l'amour" parce que ça lui "fend le coeur". D'où son attirance pour le film 20 ans d'écart, où David Moreau va lui confier son tout premier rôle principal au cinéma. Cette comédie romantique épingle "le jeunisme et son folklore", en voulant la jouer cool alors qu'il n'en est rien. Enfermée dans une vie sentimentale quasi inexistante, son personnage va se faire bousculer par la jeune bouille d'un étudiant de 20 ans à peine (Pierre Niney). "J'ai déjà embrassé plus jeune", confie-t-elle au magazine féminin, après avoir affirmé que la réécriture du scénario avait mis en exergue ses "idées pornographiques". Pourtant, si Virginie Efira est une femme pétillante qui croque la vie à pleines dents, elle avoue que "l'idée de perdre du temps, c'est assez angoissant". Ce qui explique aussi pourquoi elle tardera à expérimenter le cinéma, puis la maternité alors qu'elle s'est finalement engagée très tôt dans la vie.
Envie "de jouer la violence, le sexe"
Face à la rédactrice en chef du magazine, Virginie Efira a évoqué ses futurs projets. Alors qu'en septembre, elle retournera sur les plateaux de tournage avec pour directeur son compagnon Mabrouk El Mechri (Maison Close), la star belge a fait part de ses envies d'un "film sur la sexualité féminine", un genre peu traitée au cinéma, parce qu'il est impossible de "marier cul et comédie" dit-elle, en prenant l'exemple du film Hors de prix avec Audrey Tautou. Pour l'instant cantonnée au genre de la comédie (si on excepte l'un de ses prochains films, Dead Man Talking), l'actrice veut "jouer la violence, le sexe" sans rêver "d'une excision en gros plan" façon Antichrist. "J'aimerais tellement être Léa Seydoux", confie la jolie blonde qui devra désormais séduire ailleurs que dans des comédies romantiques...