Toutes les working girls étaient devant leur écran de télévision hier soir pour assister aux débuts de la nouvelle création originale de Canal+, intitulée Workingirls. Cette sitcom adaptée d'une idée venue des Pays-Bas, nous plonge dans la vie d'une entreprise où les femmes ont le pouvoir et n'ont pas peur de leurs états d'âme.
Un format court de 13 minutes, qui propose quelques pastilles mémorables, mais qui ne feront pas rire tout le monde. Loin de là. Impatients, nous étions devant notre poste de télévision hier soir pour en savoir plus sur les aventures des six héroïnes du programme.
Karine (Claude Perron), la directrice commerciale tyrannique et névrosée, Nathalie (Vanessa David), la mère de famille qui rentre de congé mat, Deborah (Laurence Arné), la DRH nymphomane qui n'hésite pas à se servir de son téléphone portable comme d'un vibromasseur, Hélène (Blanche Gardin, révélée par le Jamel Comedy Club), la salariée dépressive et pas vraiment aidée, et enfin Sophie et Sophie (Alice Belaïdi et Clémence Faure), les standardistes plutôt drôles, qui voleraient presque la vedette à leurs copines de l'open space, ont fait leur grands débuts devant 772 000 téléspectateurs pour le premier épisode (puis 677 000 et 642 000 pour les épisodes suivants). Notons donc l'excellent démarrage du programme qui a bénéficié du carton de Desperate Housewives diffusée en prime, avec 1,8 million de téléspectateurs. Mention spéciale à Alice Belaïdi (actuellement à l'affiche de Radiostars), dont le naturel et le jeu éclaboussent le talent de ses copines de bureau.
Après le succès de Platane avec Eric Judor et de nombreux guests, la chaîne cryptée mise sur ce programme inattendu, diffusé le jeudi soir après Desperate Housewives.
On a aimé : la nouveauté du propos, la vision ultraféminine de la vie au bureau, le culot de certaines actrices qui osent des scènes vraiment grasses.
On aurait préféré : un scénario plus présent, des situations "comiques" moins faciles et moins de clichés.