Réactualisation : Après un contenu encourageant mais une audience un peu timorée pour un lancement en première semaine, le second épisode du télé-crochet X Factor saison 2 n'est pas parvenu à prendre son essor ni même à installer un rythme de croisière, mardi 22 mars. Malgré les belles prestations, le fun (de la compil des meilleurs jeux de mots d'Henry "Padovanneur" au sketch désopilant de pseudo-Spice Girls à la française), la violence (les jumeaux de The Eyes n'ont pas pu regarder la réalité de leur nullité en face et se seraient bien défoulé en "défonçant sa gueule" à Henry) ou encore l'émotion (de la doyenne Noëlla à la Malgache Maeva et sa tribu) en passant par une belle équipe de beaux gosses prometteurs, les ingrédients semblaient pourtant réunis pour emballer les téléspectateurs. M6 doit pourtant se contenter de 2 853 000 adeptes, soit 11,7% de part d'audience (contre 3,3 millions de téléspectateurs pour 13% de PDA la semaine passée), loin derrière les incontournables Experts de TF1 (7,7 millions, 28,2% PDA), et devancé également par le téléfilm de France 2, Les Mauvais jours (3,7 millions, 14,2% PDA). Le public attend-il, pour se prendre au jeu, la prochaine phase, celle qui consistera à sélectionner avec le concours de stars internationales les 12 candidats qui en découdront lors des prime times en direct ? La semaine prochaine, le troisième volet de X Factor sera à nouveau consacré aux auditions qui ont eu lieu cet hiver : l'érosion de l'audience, déjà en-deçà des attentes, se poursuivra-t-elle ou non ? En attendant de le découvrir, retrouvez en vidéo dans notre galerie les moments forts de la soirée d'hier, et direction M6Bonus.fr pour quelques vidéos exclusives de plus !
Compte-rendu de l'émission du 22/03 : Mardi, M6 a commencé à préparer son public aux futurs directs en prime time de X Factor, en dévoilant l'identité des stars - Sharleen Spiteri, Alain Chamfort, Roch Voisine, Zaho - qui ont aidé chacun des quatre jurés, dans des lieux magiques, à ne retenir in fine que trois candidats dans la catégorie qui lui a été allouée pour la quête et la conquête du X Factor. Mais dans la chronologie de diffusion à l'antenne, on est encore loin de cette ultime étape avant le direct, qu'ont vécue 24 candidats et qui sera diffusée le 12 avril prochain !
Ce 22 mars, on n'en était encore qu'à la deuxième partie des auditions nationales, qui ont vu 400 rescapés - sur les quelque 25 000 prétendants à une place dans le jeu - tenter de convaincre le jury composé d'Olivier Schultheis, Henry Padovani, Véronic DiCaire et Christophe Willem qu'ils méritent de continuer l'aventure.
La semaine passée, le premier numéro de cette saison 2 de X Factor avait des allures de gigantesque zapping, entre les bonnes et les mauvaises surprises sur scène, les coups de foudre et les passages d'orage au sein du jury... Deux heures d'une compilation de ratages et de réussites, d'émotions aussi, le tout en public puisque - c'est l'une des innovations du show cette année - les auditions se déroulent devant un millier de spectateurs.
Après une page de réclame dans laquelle s'est glissée une ex-Nouvelle Star qui a le X Factor (Julien Doré, qui fait un come-back bichonné et reviendra plus tard en jingle de pub avec son single Kiss me forever), après un petit passage par la case lobotomisation avec le slogan inepte (incontestablement pas la meilleure idée de ce X Factor saison 2) "Vous n'avez jamais vu ce que vous allez entendre", l'émission s'ouvre sur une large page de présentation des jurés : on a beau les connaître par coeur, leur octroyer d'emblée une solide crédibilité, X Factor en est fier, de son jury quadricéphale. Alors on en remet une couche, et on rappelle surtout que ce sont des jurés-managers, à savoir qu'ils ont pour mission de trouver des pépites capables d'assurer le spectacle. Aaaaaaah, c'est vrai qu'ils sont bien, ces jurés. D'ailleurs, c'est une ovation qui les attend à la descente de voiture à Montpellier, pour de nouvelles auditions.
Montpellier... chantez !
Comme la semaine passée, on découvre un candidat qui a déjà tenté sa chance dans le X Factor britannique. Venu de Nantes mais désormais étudiant à Toulouse, l'Anglais Matthew Raymond Parker choisit une merveille... anglaise pour défendre ses chances : Viva la Vida de Coldplay. Si le garçon n'est pas au top de la justesse, le groove de ses rotules subjugue Véronic en huit mesures chrono. Le chorus cosmique de Coldplay est un peu braillé, mais cette ligne mélodique est tellement imparable et le public tellement surchauffé que ça "réveille la baraque", s'enthousiasme Christophe. Véronic débite ses compliments en anglais, Olivier Schultheis, conquis par le côté street du jeune homme tout comme Christophe, a pris une claque et estime qu'on a "une popstar devant nous". Les fleurs pleuvent ; pour les quelques secondes qu'on a pu juger sur pièce, l'euphorie semble assez inexplicable... Wait and see, Matthew.
Changement de style : après l'étudiant façon erasmus, un père au foyer de cinq enfants de Vitrolles dont la maman est prête "à casser son Codevi" pour le soutenir. La performance procréatrice du papa Alain Calleri, 33 ans, arrache un "Oh my god" à Véronic. Belle perf'. Et il ne lui faut pas plus de deux notes - après un faux départ - pour arracher une grimace de douleur à Olivier Schultheis. Belle perf'. Mais quelle idée folle d'avoir choisi Calling you ! Et le pire, c'est que le refrain n'est pas encore arrivé : on le repère vite, à ces longs miaulements distordus. "Je ne me suis mis à l'anglais que depuis trois semaines", s'explique Alain, pour qui le chant n'est manifestement pas en cause alors que même sa bienveillante maman serre les dents en coulisse. "Vous allez être contacté pour l'armée française, pour la torture", ose Olivier Schultheis, provoquant une petite rumeur désapprobatrice du public. "En fait, je crois que j'ai déraillé total. Je suis parti en vrille total (...) Ca me fait quatre non, c'est pas possible ; alors je vais à Paris !", ponctue avec humour Alain, qui a le mérite d'avoir bien amusé le jury.
A peine dix minutes dans le vif du sujet, et voilà déjà la première coupure pub : sans doute M6 est-elle consciente d'avoir été coupable d'une épidémie de migraines en ne coupant pas ce sympathique candidat au montage... Vous avez pris votre aspirine ? Enlevez vos boule Quies si vous l'osez, et on y retourne !
Casseroles en mode cagoles !
On rattaque en beauté avec une cascade de casseroles. Mention spéciale à l'apprenti G.O. qui nous régale de son life is life de fin de troisième mi-temps ("c'est pas l'anglais le problème, c'est que vous avez deux notes dans votre registre de voix", met au point Véronic). On a aussi - faites votre marché, à vot' bon coeur m'sieurs-dames : la paire père-fils en mode Johnny-Bidochon qui ne parvient pas à faire une étincelle (et pourtant, ils le savaient : "il suffira d'une étincelle"), une Beyoncé-cagole pure et dure qui livre la pire version ever de Crazy in love, d'un rouquin-castrat, un Bernard Plumat qui estime que les fans de Noir Désir ne souffrent pas assez et décide de les achever avec sa relecture personnelle de Lost in the sea. Une avalanche d'indécence qui a le don de miner le moral de nos jurés. Une pause s'impose.
Jordan, 17 ans, relèvera-t-il le niveau ? Le gentil gars a déjà un don : celui de bien cacher son jeu. Derrière sa simplicité juvénile se cache un joli timbre, à ranger dans la catégorie des néo-crooners comme James Morrison ou Paolo Nutini ; ça tombe bien, c'est avec le titre New shoes de la star écossaise que le candidat subjugue le public. "Une performance feel good", résume Véronic, qui envoie Jordan à Paris avec quatre oui.
La doyenne de ce X Factor saison 2, Mona, avait ravi jury et public lors de la première partie de ses auditions. Mais ses 88 ans avaient précipité la décision de raison des jurés de ne pas la sélectionner. A Montpellier, c'est Noella, 77 ans, qui, toute pomponnée, relève ce défi. "Bravo tu as gagné, et moi j'ai tout perdu" (reprise d'Abba francisée par Mireille Mathieu), braille-t-elle avec bonne humeur et générosité. Complètement décalée ! Henry Padovani en pleure de rire tellement c'est improbable et insoutenable : "si c'était un concours de personnalité, je voterais pour vous à 3 000 %. Mais c'est un concours de chant..." La mamy folie avait prophétisé l'issue de son audition : "j'ai déjà tout perdu". Olivier s'attire des sifflets pour avoir osé constater que c'était faux... Rhôô, ce public condescendant, alors... Il en faut bien un pour dire les choses avec franchise, quand même ! Il ne peut pas y avoir que des Willem !
Le festival d'Henry Padovanneur !
Henry dévoile son potentiel comique et semble commencer à prendre ses aises dans sa mission. Un medley de ses meilleurs (ou pas ?) jeux de mots nous est proposé : un Joël se transforme en Père Joël, un Willy qu'il faut évidemment "sauver", "y a pas que les candidats qui se prennent des vestes" quand Schultheis se rhabille, "j'aime bien la collection de vos timbres" devant un quatuor métissé, "j'trouve que pour un maçon, c'était pas très béton"... Une excellente séquence : ça sent le produit dérivé - recueil de blagues, ringtone, et, bien sûr, pins parlant Pado-vannant !
Bon, un peu de sérieux. Maeva Bemananjara, d'origine malgache, une maman qui rêve de devenir chanteuse professionnelle, se lance sur le monument Goldeneye de Tina Turner. Fauve, habitée, avec une voix qui devient proprement masculine dans les graves, et qui a des accents du timbre rugueux de la grande Tina dans les aigus, Maeva ne tarde pas à se mettre Véronic dans la poche. Malgré son manque de justesse sur la montée, et son passage en force sur les aigus, tirant un son de gorge, le jury est conquis par son énergie et lui attribue quatre oui. Le sésame pour la suite. Mais pas avant d'avoir présenté la smala à la très curieuse Véronique : compagnon, enfants, prof de chant...
Petit intermède : Henry propose à Olivier une alliance contre Véronic et Christophe. "A un moment donné, il faudra peut-être devenir stratégique", lâche Henry. Attention, c'est comme ça qu'on finit dans un jeu de télé réalité, Henry. Mais un petit doigt fauteur de troubles en informe Véronic : "en tant qu'individu, on est très très fort, on n'a pas besoin d'être allié", lance la Canadienne avec un aplomb joué.
Audrey Passani, 17 ans, fait redescendre la moyenne d'âge et s'empare du hit Torn de l'Australienne Natalie Umbroglia. Chistophe est en transe, lui qui réclamait de la jeunesse pop. Pour Henry, tout est charme. Un "petit quelque chose" pour Véronic. Et quand Christophe lâche son mot fétiche, "l'attitude", on sait que c'est bon pour la demoiselle. Quatre oui, et c'est parti.
Tania Castellon, 24 ans, sculpturale brune qui a profité d'être sans emploi pour bien bosser son extrait de Moulin Rouge envoûte le jury et gagne son billet pour Paris.
Avec une interprétation nettement moins veloutée, une autre jeune femme parvient à convaincre en reprenant Barbara (A vous, mesdames, qui avaient la vertu de femmes de marins) avec une énergie brélienne.
Damien Lauretta séduit le jury avec un Angel (Robbie Williams) qui semble caricatural et geignard. Les jurés sont extatiques, Christophe s'est "mangé une baffe", Olivier voit le niveau monter. On a loupé quelque chose, là ?
"J'vais lui défoncer sa gu.... ! Pour qui il se prend, cet espèce de tas de m.... ?"
Encore une pénurie de groupes cette semaine ? Les jumeaux The Eyes sont là pour montrer comment ils savent "privilégier l'émotion". Allez, balancez les sentiments ! Sauf que, à la demande de Véronic, ils troquent le sempiternel duo Tu es mon autre (Lara Fabian/Maurane) contre une autre très belle chanson : Justice in the world de Lemar. Ouf, merci Véro. Le duo des danseurs-acrobates jumeaux offre un spectacle assez désolant, piètre vocalement (d'autant que l'un des deux a dû bouffer un Daffy Duck pour avoir cette voix), éculé visuellement. Contre toute attente, c'est Christophe qui allume le premier, tirant à boulets rouges sur ce cliché navrant. Les jumeaux tentent d'argumenter, Christophe les mouche : "vouloir chanter Tu es mon autre quand on est des jumeaux, ça, c'est un cliché."
"Cliché de chez cliché, maniéré, des vibes systématiques" : Olivier taillade. "Aucune énergie" pour Henry. Même le public s'abstient de soutenir les énergumènes quand ceux-ci les haranguent. Et ils argumentent. Et ils s'emballent. Et ils s'énervent. Et ils pinaillent, sûrs d'être des superstars, encore et encore : "Je ne veux pas jeter la pierre dans... Je trouve pas l'expression... euh, dans l'édifice", hasarde l'un des deux. Henry s'énerve et tente de mettre fin à ce dialogue de sourds pétris de mauvaise foi : "Vous avez le charisme de deux bigorneaux sur scène !" Et là, c'est le drame : les deux intrus tancent le guitariste-fondateur de The Police : "Allez-y montez sur scène, on va voir ce que vous savez faire !" "Taisez-vous !", craque Véronic.
En coulisse, les jumeaux perchés pètent les plombs : "Comment on peut se permettre de parler comme ça. J'vais lui défoncer sa gu... Pour qui il se prend cet espèce de tas de m.... ? Il a fait quoi dans sa vie ?" Ou comment sombrer du pathétique à l'effroyablement humilant en une leçon. Merci The Eyes ; mais, pour faire un jeu de mots à la Padovanneur, vous n'avez vraiment pas les yeux en face des trous.
Florian fait everything, des pizzas au numéro de charme !
Florian Giustiniani, 19 ans, entre sur scène, Véronic, décidément très théâtrale sur cette session d'auditions, lui saute dessus et stigmatise sa Bieber-chevelure. Il a choisi une chanson de toute évidence sur mesure pour son timbre et son amplitude vocale : Everything de Michael Bublé (sa prestation en video sur M6bonus en cliquant ici). Une belle voix bien pleine, bien virile, bien maîtrisée. Véronic chaloupe, Christophe a la tête dans les mains pour tenir sa mâchoire et offre une standing ovation. "Mais d'où elle vient cette voix ? En plus vous avez un regard pétillant...", s'extasie Véronic, qui explose quand elle apprend que le minot n'a que 19 ans. Henry aussi est conquis : "un charme fou, une voix superbe, une belle présence... Elle est où votre pizzéria ?" Et le jeune étudiant pizzaïolo, sans se dégonfler : vers le cap d'Agde. Olivier Schultheis, une fois n'est pas coutume, est euphorique : "la justesse, en plus il est beau gosse", "plus que oui !". Les auditions montpelliéraines s'achèvent sur ce triomphe de Florian.
Comme la semaine dernière, l'épisode s'achève avec une nouvelle fournée de candidats parisiens. Le duo Cassandre (par amour pour la mythologie grecque, mais ne vous inquiétez pas, ça arrive même à des gens bien...), un prof de musique et un prof d'allemand aux physiques très lisses, semble très fier de pouvoir explorer les terres du duo masculin, peu explorées en France. C'est le Alejandro de Lady Gaga qui servira de champ d'investigation. Si on fait abstraction de leur attitude de scène plantée et caricaturale, ces deux garçons ont un sens musical certain. "Je ne m'attendais pas à ça, je vous ai jugés avant que vous chantiez, vous m'avez agréablement surprise, les arrangements m'ont beaucoup impressionnée", confesse Véronic. "Je trouve que vous êtes très bien assortis", constate Henry. "Deux beaux gosses qui chantent plutôt pas mal", retient Olivier. Quatre oui vont rendre Pierre et Flo encore plus Gaga. Cassandre a trouvé son fil d'Ariane pour se sortir des castings aux allures de boîte de Pandore.
Déconnade, strip-tease et allumage : Willem ou Willem pas ?
C'est l'heure de la séquence fun, avec le groupe Les Presque Vrais : un quintette qui pastiche les Spice Girls et nous sort Wannabe en version française ! Un régal, un sketch (à revoir sur M6Bonus en cliquant ici) ! Henry lâche un oui. Christophe hésite et se fait chambrer : "Alors Christophe, Willem ou Willem pas ?" Et il craque : un deuxième oui ! Olivier et Véronic se raisonnent et mettent leur véto.
Un rockeur exhibo, Chris Vidal, bondit sur le pupitre du jury, prêt à craquer son jean sous les yeux de Véronic, avec une interprétation puissante et honnête de Highway to Hell. Et il se qualifie. La promotion pupitre, ça marche.
Après un numéro d'acrobatie, Rémy, 46 ans décomplexés, s'en prend lui aussi avec Véronic (et un peu à... Olivier) sur Sexbomb. Le jury est bluffé : le bonhomme ne payait pas de mine, mais il envoie !
On continue dans la folie libidineuse : Olivier, un conseiller en défiscalisation de 30 ans qui semblait bien sous tous rapports, ose le strip-tease sur un classique des Doors. Et Christophe de lâcher : "Soyons sérieux, quel bel organe !"
Mathieu en Bruno Mars : une grenade dégoupillée !
Mathieu Charabot, conseiller bancaire de 23 ans qui, pour le coup, n'a pas vraiment le profil de l'emploi, propose, casquette de biais, un des tubes du moment : Just the way you are de Bruno Mars. Une once de street-style, des volées de vibes : "une belle surprise" pour Véronic, qui ajoute un craquage à sa liste. "Je suis persuadé qu'il y a plein de gens en France qui veulent entendre ce style-là", estime Christophe. "T'as le débit, t'as le rythme, tu m'as éclaté" : Olivier est en feu et adresse un "énormissime oui" ! La reconversion de Mathieu est en route... vers Paris !
Intermède : Henry a eu sa séquence humour, Véronic a droit à sa séquence lexique québécois. Qui a tendance à laisser les candidats perplexes. Mais ce qui est certain : Véronic se lâche de plus en plus. Que nous réservera le troisième épisode de X Factor ?
Olivier, maître du suspense
Une grande respiration, et la blondinette bretonne Bérénice s'élance sur Highway to Hell. Le timbre éraillé du hard rock, le coffre, l'appétit de la scène avec un numéro de air guitar en prime, tout y est. "Ca fait plaisir d'entendre un bon Highway to Hell" : de la part d'Henry Padovani, ça a valeur de grand oui. Olivier calme la liesse de ses collègues : "mouais, bof." C'était une feinte : "à la première syllabe, j'étais scotché !" Quatre oui très rock, avec une mention spéciale : "Tu fais partie du Top 5 de tous les gens qu'on a vus."
Des coups de coeur s'enchaînent comme précédement les casseroles : la grande voix de Johann, look-alike de Garou dixit Véronic, fait ses preuves sur du Josh Groban ; William Irving réussit à enchanter son monde avec une magnifique interprétation de L'Hymne à l'amour de Piaf, avec accent amerloque et vibrato pas en toc en prime ; Adrien, Lilou (Like a prayer), connaissent le même sort.
Comédienne-trapéziste, Maryvette Lair, 26 ans, confie "être née dans une famille d'artistes : je ne sais faire que cela". Artiste, elle prouve qu'elle l'est dès le choix de sa chanson : Fais-moi mal, Johnny de Boris Vian. Un numéro cabaretier parsemé de jazz manouche : le jury est sceptique. Trop théâtral, pas assez musical. Deuxième chance : I want you back, des Jackson 5, revisité dans une version acoustique sans groove, tellement charmante. "Vous habitez la scène" : Véronic résume la sensation de tous face à la présence folle de cette brunette chez qui Olivier décèle une "culture générale, artistique" particulière. Quatre oui francs pour Maryvette.
Les jurés s'accordent pour dire que Paris a "un très, très gros niveau", Véronic tease sur la plus belle surprise mise au crédit des groupes, mais on s'arrête là pour ce soir.
X Factor semble avoir trouvé le rythme de croisière de sa phase préliminaire. Bien cadencée, bien équilibrée, l'émission de ce mardi 22 mars n'a toujours pas révolutionné le genre, mais a laissé entrevoir, après une première moitié d'émission un peu au frein à main, de très belles possibilités. Quant au jury, il s'installe sensiblement mieux dans son rôle. Plus extraverti, plus sûr de son fait, plus délirant : on a hâte d'en arriver au prochain niveau du concours.
Mais pour l'heure, ce sont d'autres auditions qui figurent au menu de l'émission du 29 mars. Dans la bande-annonce, on repère notamment un métisse quinquagénaire qui nous avait bluffés lors de son audition diffusée lors de la conférence de presse en janvier. Rendez-vous est pris.
G.J.