Après avoir clôturé les Jeux de la Francophonie au côté du prince Albert de Monaco à Nice, Yamina Benguigui s'est envolée pour le Kazakhstan pour signer quelques accords visant à promouvoir le français dans cette ex-république de l'Union Soviétique.
La ministre déléguée chargée de la Francophonie a posé le pied dans ce pays d'Asie Centrale le 17 septembre pour la signature d'accords entre l'université Abaï et la Sorbonne à Almaty. Les étudiants Kazakhs pourront ainsi suivre un cursus de la célèbre université parisienne sans quitter leur pays. A cette occasion, la ministre déléguée a reçu le titre de Docteur honoris causa et a eu le droit à tous les honneurs, recevant son diplôme dans le traditionnel habit des jeunes étudiants, toge verte et petit chapeau de rigueur.
A ses côtés, son ami Marek Halter, écrivain et membre fondateur des Collèges Universitaires français en Russie, ainsi que plusieurs membres du gouvernement et de l'administration de ce pays dirigé d'une main de fer depuis 1990 par Noursoultan Nazarbayev, chef de la nation souvent pointé du doigt pour ses abus en matière des droits de l'homme ou de liberté de la presse et d'opinion.
Outre cette alliance engagée pour accentuer le développement de la francophonie au Kazakhstan, Yamina Benguigui a pu s'entretenir avec le premier ministre Karim Massimov dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la France et le Kazakhstan, un pays dont les richesses en hydrocarbures attirent toutes les convoitises.
Loin de ses considérations, Yamina Benguigui s'est concentrée sur sa mission, promouvoir la francophonie, et affichait un plaisir non dissimulé alors qu'on lui remettait son diplôme. Un voyage officiel qui s'est terminé par une visite de l'école française à Astana, ainsi que par une rencontre avec la communauté française du pays...