Loin de l'affaire qui empoisonne sa vie et celle de sa compagne Isabelle Camus (tous les deux accusés d'esclavagisme par une ancienne employée du couple), Yannick Noah a, ce week-end, apprécié en amateur le succès du Paris Saint-Germain devant un parterre de VIP. Le chanteur est un grand fan du club de la capitale. Mais c'est surtout son fils Joalukas qui est le supporter numéro un à la maison...
Le jeune garçon de 9 ans est en effet incollable sur l'actualité du club champion de France comme le révèle Yannick Noah au Parisien en marge du Classic Tennis Tour de Lyon. "En fait, à la maison, il y a un grand fan, c'est mon petit, confie la star. Le môme, il se lève le matin, il parle du PSG. Il a les maillots, les pompes, des photos avec tous les joueurs... Il est au top et, grâce à lui, je sais tout ce qui se passe. Les joueurs blessés, ceux qui sont en forme... Joakim aussi suivait à l'époque. Maintenant, il voit ça de loin, mais la passion est familiale."
Il n'est en effet pas rare de voir la personnalité préférée des Français dans les tribunes du Parc des Princes en compagnie de sa petite tête blonde. Yannick Noah est un fidèle des travées du Parc, lui qui en 1996 avait participé à l'épopée européenne et au sacre en finale de la Coupe des coupes. Depuis, le chanteur n'a jamais lâché, même dans les heures les plus sombres. Alors aujourd'hui, Yannick Noah savoure et porte un regard lucide sur ce nouveau PSG très international où toutes les nationalités se côtoient, loin d'être gêné par ce melting-pot hétéroclite. "Parler deux ou trois mots en français, c'est un signe de ta volonté d'appartenir au projet, souligne-t-il. Il n'y en a pas beaucoup qui le font. Quand j'ai vu Jonny Wilkinson arriver à Toulon en parlant super bien français, ça m'a fait quelque chose. Raï allait à la Sorbonne et s'exprimait dans un super français quelques mois après avoir débarqué."
Quant à ceux qui critiquent le faible nombre de Français sur la feuille de match, Yannick Noah répond : "Moi, je vais au spectacle. Si les meilleurs sont français, youpi. Si Zlatan est suédois, youpi. Peu m'importe la nationalité des joueurs. Je ne cherche pas à savoir. Aujourd'hui, c'est la mondialisation. On se mélange, arrêtons de freiner. On a une chance incroyable." Idem pour les sommes astronomiques et les salaires démentiels du football actuel, comme les 15 millions annuels de Zlatan Ibrahimovic. "C'est ça ou on prend le câble pour regarder des matchs étrangers, comme on l'a fait pendant dix ans, ajoute-t-il. Ça me fait plaisir d'emmener mon petiot voir un grand match au Parc."
Et voir Zlatan Ibrahimovic, qu'il n'hésite pas à comparer au Henri Leconte "de la grande époque" : "Un peu ouf, quoi. Zlatan est un fou génial. Tu ne sais pas ce qui va sortir. Marat Safin aussi. Ces mecs-là, tu ne peux pas les cerner, mais tu les aimes."