Lancé dans la reconquête de son titre de Champion de France, acquis l'an dernier sous l'ère Carlo Ancelotti, le PSG de Laurent Blanc s'est offert trois nouveaux points dans cette course effrénée. Face à Toulouse, les coéquipiers d'un très provocateur Zlatan Ibrahimovic l'ont emporté 2 à 0, sans forcément convaincre. De quoi suffire au bonheur de Jean Sarkozy et de son fils Solal (3 ans), deux fidèles supporters complices dans la victoire parisienne.
Ce samedi 28 septembre, sous le ciel gris parisien émaillé de quelques gouttes d'eau, le clan Sarkozy est aux premières loges. Amputé du patriarche Nicolas Sarkozy, qui était en déplacement la veille à Cannes puis Nice, Jean et Pierre Sarkozy ont tout de même profité de la victoire parisienne acquise grâce aux réalisations de Marquinhos (41e) et Cavani (76e, sur penalty). Pour Jean Sarkozy, c'est en compagnie de Solal qu'il a suivi le spectacle, tout de rouge vêtu, tour à tour sur les genoux ou les épaules de son papa, en ne manquant pas de le suivre dans ses élans de supporters. Au Parc des Princes, les deux affichent leur complicité, l'un en papa-poule, l'autre en enfant adorable. Sur la même rangée, Pierre Sarkozy est au côté de son amie, après avoir salué sa tribu avec un large sourire et claqué une bise à l'habitué du Parc qu'est Patrick Bruel (sifflé dans le week-end dernier à Nice lors du premier match dans le stade flambant neuf Allianz Riviera).
Si tout ce petit monde – les habituels Michel Denisot, Manuel Valls et Nasser Al-Khelaifi sont présents en tribunes – semble bien se contenter de ce spectacle, Émilie Nef Naf ronge son frein. Visiblement ennuyée, le visage masqué sans aucun sourire à l'horizon, l'ex-secrétiste, métamorphosée depuis peu (elle s'est rasée la tête sur un côté) et jeune maman d'une petite Maëlla (qui aura 1 an le 7 novembre), assiste au retour au Parc des Princes de son chéri Jérémy Ménez. Le milieu offensif, qui se remet doucement de quatre longs mois d'absence, a livré un match sans fulgurance, restant à l'image de sa compagne en tribune : ennuyeux. Il y a fort à parier que le Français va monter en puissance dans les semaines à venir. Pour le plus grand plaisir, espérons-le, de sa compagne.
Enfin, à noter que le champion d'Europe et fier Tony Parker a donné le coup d'envoi fictif du match, ovationné par tout un Parc des Princes qui fêtait le héros basketteur, sacré avec la France dimanche dernier.