

Yves Calvi n'a pas fini sa saison au printemps dernier. Mi-juin, son corps a tiré la sonnette d'alarme : une anomalie cardiaque survenue à quelques jours de l'été, exigeant du journaliste de talent un peu de repos. "Cela arrive assez souvent aux gens qui travaillent beaucoup ou qui boivent un peu trop de café. Mon petit coeur était bloqué à 105 (pulsations par minute). Maintenant, il est redescendu normalement entre 78 et 82. (...) Les médecins souhaitent que je prenne une dizaine de jours et puis on va voir ça tranquillement. De toute façon, je serai là fin août, c'est sûr !", confiait-il quelques jours après cette frayeur.
Tandis qu'il reprenait le chemin des studios de télé lundi 31 août, pour une nouvelle saison de son émission de débat quotidienne C dans l'air, à 17h50 en direct sur France 5, Yves Calvi a accordé un entretien à nos confrères de TV Grandes Chaînes, en kiosques ce lundi 7 septembre. Malgré ce petit pépin de santé, le journaliste de 56 ans peut compter sur le soutien des siens : sa femme et sa fille. "Ma famille est très tolérante et elle s'est calée sur mon rythme. À la mi-journée, je déjeune avec ma fille qui revient du lycée. J'ai l'impression de l'avoir vue grandir. Le soir, on dîne tous les trois ensemble. Je sais donc exactement ce qu'il s'est passé au cours de la journée. En revanche, je n'ai pas la liberté d'improviser une sortie", déclare Yves Calvi. Car, au fond, c'est sa bien aimée, spécialiste de l'édition, qu'il cherche perpétuellement à impressionner : "J'ai envie qu'elle se dise que je suis le meilleur journaliste de France."
Et heureusement que ce soutien familial l'accompagne parce que les journées d'Yves Calvi démarrent en pleine nuit... et ne s'achèvent qu'en début de soirée : "Je me lève à 3h du matin. Je fais un câlin à mon chat et je pars en scooter pour la radio. Après la matinale, je rentre chez moi faire une heure de sport et deux heures de sieste. Puis direction les bureaux de C dans l'air. Je suis de retour chez moi entre 20 heures 30 et 21 heures. Je dors peu, trois ou quatre heures quand tout va bien", conclut-il. Un marathon qu'il ne court quotidiennement que parce qu'il est passionné par son métier.
Joachim Ohnona