Yves Calvi n'a pas fini sa saison en juin dernier. Son corps a tiré la sonnette d'alarme : une anomalie cardiaque survenue à quelques jours de l'été, exigeant du journaliste de talent un peu de repos. "Cela arrive assez souvent aux gens qui travaillent beaucoup ou qui boivent un peu trop de café. Mon petit coeur était bloqué à 105 (pulsations par minute). Maintenant, il est redescendu normalement entre 78 et 82. (...) Les médecins souhaitent que je prenne une dizaine de jours et puis on va voir ça tranquillement. De toute façon, je serai là fin août, c'est sûr !", confiait-il par téléphone à RTL Soir, quelques jours après cette frayeur.
Ce matin, c'est dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France qu'il donne de ses nouvelles, alors qu'il reprend le chemin des studios avec la matinale de RTL. De retour de ses vacances en Grèce rythmées par "une heure de natation par jour, du sport en salle et de la pêche aux oursins", Yves Calvin est fin prêt à affronter cette nouvelle saison.
"Je vais très bien. (...) J'ai eu un problème simple : un trouble du rythme cardiaque qui n'avait pas d'origine spécifique. (...) Cela avait commencé l'an dernier en Grèce. Mon coeur s'emballait mais je ne m'en rendais pas compte. C'est en mettant ma ceinture qui mesure le rythme cardiaque quand je démarre le sport que j'ai vu mon coeur à 135 pulsations au lieu de 105-115", se souvient-il. Il admet cependant que ses habitudes en vacances ne sont pas forcément les plus saines : "En même temps, en Grèce, je me couche tard et je bois beaucoup !"
Les médecins m'ont proposé une petite intervention
Pour lui permettre de rester en bonne santé et ne courir aucun risque, Yves Calvi a subi une intervention bénigne. "J'ai refait deux épisodes comme cela dans l'année. Là, les médecins m'ont proposé de faire une petite intervention qui consiste à donner un petit court-jus pour remettre tout ça d'aplomb. (...) Depuis, j'ai récupéré un rythme cardiaque stable. Je suis guéri", conclut-il, rassurant à l'égard des téléspectateurs et des auditeurs qui l'apprécient tant.
Joachim Ohnona