Animateur vedette de TF1 à partir des années 1970, Yves Mourousi était une figure majeure du journalisme sur le petit écran. Célèbre pour son "Bonjour !" caractéristique à l'antenne, le journaliste partageait sa vie avec une femme prénommée Véronique Audemard d'Alançon avec laquelle il a eu une fille Sophie, née le 20 juillet 1986. Ils se sont mariés le 28 septembre 1985 à l'église Saint-Paul de Nîmes.
Mais pour beaucoup, cette union était "bidon" car Yves Mourousi était présumé homosexuel. Habitué aux boîtes de nuit gays de la capitale et connu pour ses excès en tous genres (drogue, alcool et sexe), le journaliste Philippe Bouvard avait même évoqué l'homosexualité de son confrère dans son livre journal de bord Du vinaigre sur les Huiles. D'ailleurs, l'ancien animateur lui-même avait évoqué sa sexualité dans le journal Gay Magazine.
Mais malgré les rumeurs et le passé sulfureux d'Yves Mourousi, l'amour pour sa femme Véronique semblait bien réel. Malheureusement, sa femme est morte en juillet 1992 d'une méningite foudroyante. Un drame qui est survenu alors qu'il traversait une période difficile puisque TF1 s'est passé de ses services dans la même période.
Selon Le Point, Yves Mourousi a eu bien du mal à relever la pente. "Après son départ de TF1, il est touché par un drame : la mort de sa femme Véronique dont le mariage avait suscité les moqueries - notamment celle de Thierry Le Luron et Coluche qui avaient simulé une union pour dénoncer la mascarade de Mourousi. Le journaliste tourne en rond et n'a plus les revenus passés. Ses meubles sont saisis pour payer ses dettes. Son ami Marcel Campion les rachète et les réinstalle dans son appartement. Il lui trouve également des engagements dans des supermarchés. Il délivre son 'Bonjour' dans les grands hypers de France", résument nos confrères.
Alors qu'il devait organiser une énorme fête pour le passage à l'an 2000, un défi qu'il jugeait enfin à sa hauteur, Yves Mourousi décède d'un malaise cardiaque le 7 avril 1998. "Comme le dira un journaliste dans sa nécrologie : 'Il était chargé d'imaginer la grande fête de l'an 2000. C'est bien la première fête qu'il manquera', concluait Le Point.