Elle est à l'affiche du film L'air de la mer rend libre, de Nadir Moknèche depuis le 4 octobre 2023. Il s'agit là du troisième rôle de Zahia Dehar au cinéma, prouvant une bonne fois pour toute qu'elle a sa place dans le monde du septième art. Mais tout le monde la ramène sans cesse à son physique. Et ce même monde évoque toujours "l'Affaire Zahia", cette époque où elle avait eu des relations sexuelles tarifées avec une partie de l'équipe de France de football alors qu'elle était mineure. Ce chapitre de sa vie, elle l'accepte et l'assume, malgré l'horreur qu'elle a pu vivre et qui l'a presque poussée au suicide. Mais que des mensonges circulent à son propos, elle refuse.
Dans une tribune rédigée dans le journal L'équipe, Zahia Dehar explique effectivement que sur grand écran, beaucoup se posent la même question. "Ce qui m'agace, c'est cette étiquette de 'siliconée' qu'on veut à tout prix me coller, précise-t-elle. A chaque fois, il y a ce doute, abordé, c'est vrai, dans Une fille facile et L'air de la mer rend libre. Est-ce qu'elle est refaite ou pas ? Vous pouvez dire ce que vous voulez, la pute, l'ex-prostituée, j'accepte, c'est vrai. Mais la siliconée, non. Je n'ai jamais fait de chirurgie esthétique. J'avais la même poitrine généreuse à 16 ans, j'ai même fait une radio que j'ai postée sur Twitter pour montrer qu'il n'y a pas d'implant."
Je me suis trouvée face à un mur de haine
Retrouvez l'interview de Zahia Dehar dans le supplément du magazine L'Equipe, n°2143, du 14 octobre 2023.