"Je veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, ce n'est pas votre argent qui fera mon bonheur. Moi, j'veux crever la main sur le coeur", chantait Zaz dans son premier gros succès Je veux. Oui mais voilà, si l'argent ne ferait pas forcément son bonheur, il ne peut pas non plus faire de mal. Agacée par les critiques, notamment depuis la révélation du cachet qu'elle touche pour un concert privé, elle a tenu à clarifier les choses.
"Ils ont compris : 'Je ne veux pas d'argent', ils ont tout mélangé. Ils arrivent pas à croire que je peux être intègre en fait. Ils se disent que je suis bouffée par le show business", a-t-elle confié au journal Le Parisien, dans une interview commune avec Charles Aznavour. Les deux artistes se sont récemment retrouvés pour l'émission Hier encore, sur France 2. Et la chanteuse, de retour dans les bacs avec l'album Paris (écoulé à 230 000 exemplaires) d'ajouter : "Moi je m'en fous, je sais qui je suis. C'est mon travail, je chante. Je vais pas m'excuser de travailler. Je ne vais pas m'excuser de gagner de l'argent. (...) Je ne dis pas que je veux pas d'argent, je dis que ce n'est pas mon moteur. Il me faut de l'argent pour vivre, il me faut de l'argent pour mes projets. J'ai plein de projets."
Zaz est régulièrement la cible de critiques et l'argent un motif récurrent. Il faut dire qu'on apprenait récemment que la chanteuse de 34 ans avait touché 40 000 euros pour un concert privé de trente minutes devant 600 employés du groupe d'assurances allemand Allianz, en septembre dernier. Autre exemple, le magazine Challenges affirmait que, sur l'année 2013, elle prenait la 4e place du classement des artistes français ayant généré le plus de recettes avec la coquette somme de 2,9 millions d'euros, juste derrière Johnny Hallyday.
Zaz et Charles Aznavour enregistreront prochainement le titre La Chance, qui figurera sur le prochain album du chanteur, repoussé à l'automne.
Thomas Montet