Chaque jour, Apolline de Malherbe se charge d'accompagner le réveil des auditeurs de RMC et des téléspectateurs de RMC Story à travers Apolline Matin. Dans la foulée de sa matinale, elle orchestre le Face à face, émission co-diffusée par BFMTV avec RMC.
Une double présence quotidienne qui l'expose particulièrement aux critiques. Certaines de ses interviews politiques au Face à face donnent lieu à de vives réactions sur les réseaux sociaux. L'animatrice, dont la famille est propriétaire d'un château du XVIe siècle, a été l'invitée d'Anne-Elisabeth Lemoine dans C à vous le lundi 7 octobre 2024 sur France 5. Et elle n'a pas caché restée insensible aux critiques émises par certains téléspectateurs.
"Vous recevez Eric Piolle, maire de Grenoble, vous êtes soit une 'journalope gauchiasse' qui a déroulé le tapis rouge au maire écologiste de Grenoble, soit au contraire une 'dangereuse réac' qui déteste la gauche. On voit que les passions sont de plus en plus exacerbées...", lui a fait remarquer l'animatrice du talk quotidien de la Cinq. Ce à quoi Apolline de Malherbe a réagi : "Dans un sens, ça me rassure... Je me dis : 'Si je suis un peu au milieu entre la journaliste gauchiasse et la réac, c'est que peut-être il y a un chemin tenu...".
"Honnêtement, c'est terrible... Quand j'ai commencé ce métier il y a 12, 13 ans, il y avait une certaine liberté. On se sentait assez libre, y compris de faire des erreurs. Je ne m'estime pas du tout parfaite. On tâtonne tous, on dit parfois des conneries, moi je fais quand même 3 heures d'antenne par jour. Il y avait une forme d'écoute, de bienveillance. On pouvait s'excuser d'avoir dit un truc, même si on a une grande exigence vis-à-vis de soi-même évidemment...", a-t-elle poursuivi tout en regrettant que la société se comporte aujourd'hui comme si elle attendait "le faux pas, le craquage, le fait qu'on rate une marche et qu'on roule dans l'escalier".
L'animatrice, qui a regretté de ne pas présenter une émission culte pour son retour, a été ensuite invitée à revenir sur son interview d'Emmanuel Macron, à qui elle n'avait pas hésité à dire "stop" en plein direct. "Mais il n'arrêtait pas ! En fait, c'est marrant parce qu'il raconte un truc, et puis ensuite, il résume son propre propos. Donc oui... Bah c'est bon !", a-t-elle commenté. Anne-Elisabeth Lemoine a demandé si le chef de l'Etat lui en avait voulu de ce "stop". Ce à quoi l'animatrice de RMC et BFMTV a répondu : "Bah non... C'est bien aussi de temps en temps d'être franc. Il a beau être président, on peut lui dire stop !".