C'est la polémique qui a agité les médias ce week-end : dans une interview accordée à nos confrères de Purechart, Zaz a tenu des propos qui ne sont pas passés inaperçus et qui ont été repris par bon nombre de journaux, choqués par leur portée. Dans cet entretien, la chanteuse, qui revient avec un nouvel album de reprises intitulé Paris, aux saveurs nostalgiques et entièrement dédié à la Ville lumière, a en effet lâché que sous l'occupation allemande, "il y avait une forme de légèreté" dans la capitale française. "On chantait la liberté alors qu'on ne l'était pas totalement", a-t-elle ainsi déclaré.
Sitôt cette interview publiée, les réactions ne sont pas fait attendre, de nombreux internautes et médias relayant les propos de la star non sans manifester leur indignation. "Au-delà de la litote déplacée du 'pas totalement', le propos est révoltant. S'il y avait de la légèreté dans la capitale occupée par l'armée allemande, ce n'était certainement pas du côté des porteurs de l'étoile jaune", pouvait-on notamment lire sur le site de NexT, le supplément de Libération.
En pleine tourmente médiatique, Zaz a néanmoins pu compter sur le soutien de Benjamin Biolay qui a volé à son secours sur Twitter, mettant en avant que cette dernière "n'était pas une historienne". Restée silencieuse au début de la polémique, la chanteuse - qui a dévoilé début novembre le clip de Champs-Élysées - n'a pas attendu plus longtemps avant de s'exprimer et de revenir sur ses propos dans un post publié sur Facebook.
"Je sais que cette sombre période de notre histoire n'est ni une période de liberté ni encore de légèreté, sauf pour les armées d'occupation et les collabos pour lesquels je n'ai aucune sympathie, peut-on ainsi lire sur le réseau social. La succession de ces mots est sans doute maladroite. Je voulais et veux simplement exprimer qu'en dépit de cette situation, la vie continuait. J'ai à l'esprit ce magnifique film La vie est belle. Je regrette que certains esprits polémistes aient cru bon de les relayer de manière malsaine, plutôt que d'affûter leur talent de plumitif à l'encontre de prises de position plus douteuses, ou de sympathisants extrémistes de tous bords dont je ne fais pas 'Paris'."