Il y a deux semaines, l'actrice Zendaya Coleman poussait un virulent coup de gueule à l'attention du magazine Modeliste, pour lequel elle a réalisé un shooting photo qui a provoqué une vive polémique.
Et pour cause, la jeune femme de 19 ans révélée par la série Shake It Up de Disney Channel s'étonnait que les photos réalisées soient trop retouchées à son goût. Une pratique courante dans le monde de la mode qui use et abuse du logiciel de retouche Photoshop pour gommer les imperfections ou, pire encore, amincir certaines parties du corps et dénaturer l'image de la femme.
En colère, celle qui a participé à l'émission Dancing With The Stars exprimait son mécontentement sur les réseaux sociaux et sommé le magazine de "retirer les images et de régler ce problème". Publiant une première photo avant/après, elle précisait en outre que "ce genre de choses complexent les femmes et créent nos idéaux de beauté irréels. Ceux qui me connaissent savent que je prône l'honnêteté et l'amour de soi".
La rédactrice en chef du magazine, Amy McCabe, entendait son appel et réagissait dans la foulée pour s'excuser et préciser qu'elle ferait retirer les numéros du magazine imprimés pour en republier des nouveaux, avec les photos brutes. Aujourd'hui, le site du DailyMail publie justement les images pour voir les dissemblances entre les deux, une fois le célèbre logiciel d'Abode passé par là.
Si certaines photos paraissent avoir été moins manipulées que d'autres, et présentent seulement des nuances de couleurs, d'éclairages et de contrastes, pour d'autres la différence est un peu plus visible ! Les cuisses de la jeune femme ont carrément été amincies, et son visage affiné tandis qu'elle perd presque un tour de taille sur une photo où elle pose en maillot de bain. Pareil pour ses fesses qui ont été réduites au moment de la retouche.
On comprend désormais mieux la raison de son coup de gueule et de sa réaction. Espérons que cela puisse servir de leçon à la presse et autres campagnes publicitaires qui abusent des retouches photos pour valoriser certaines images et, malheureusement, créer des standards de beauté irréalistes.
Coline Chavaroche