Elsa Wolinski a connu un enchaînement de douloureux moments. Il y a d'abord eu la tragique mort de son père le dessinateur Georges Wolinski, tué dans l'attentat contre Charlie Hebdo en 2015. Puis, à la fin de l'année 2021, la mort de sa mère, Maryse Wolinski, décédée le 9 décembre à l'âge de 78 ans, d'un cancer au poumon. Lors des obsèques, le 15 décembre, c'est accompagnée de ses filles qu'Elsa Wolinski a pu lui faire son dernier adieu. La journaliste et écrivaine de 48 ans était accompagnée de Lila et Bianca. Des enfants dont elle partage souvent d'adorables photos sur Instagram. Et la petite Bianca lui rappelle beaucoup son papa tragiquement disparu, comme elle le confie dans son poignant ouvrage À demain, publié le 8 mars chez Flammarion.
"Sinon, les filles vont bien, écrit Elsa Wolinski. Bianca te ressemble. Elle a tes absences". C'est dans un passage intitulé "Lettre ouverte à Wolinski" que la romancière s'épanche sur cette ressemblance qui doit lui sauter aux yeux chaque jour. "Je voudrais t'avouer que je n'ai plus si mal, qu'il m'arrive même de t'oublier, partage-t-elle. Je voudrais juste parfois te sentir. Cette odeur de papa qui rassure". Sur quelques clichés partagés, on peut voir en effet que la cadette d'Elsa Wolinski a des airs de son grand-père, qu'elle et sa soeur Lila aimaient tant. Deux filles qui ont dû hériter du sacré tempérament et de la créativité qui sont de mises chez les Wolinski.
J'ai vu tous les romains se retourner sur elle
En décembre dernier, Elsa Wolinski se saisissait de son compte Instagram pour poster une photo d'elle et de son aînée Lila. Un "big up à la ménopause", comme elle l'a partagé où elle révèle à quel point le charme de sa fille ne laisse personne de marbre. "C'est étrange comme il m'aura fallu toute une vie pour m'aimer un peu. Je me suis rendue compte que j'avais vieilli quand je suis partie en Italie avec ma fille. Du haut de ses seize ans et de sa silhouette brindille pas complètement finie, j'ai vu tous les romains se retourner sur elle, écrit-elle. Je l'ai regardé plaire et sourire. J'étais derrière ou à côté mais moi, j'étais un peu passée. Pas de mode, ni périmée, juste un entre deux dans lequel il faut encore savoir surfer. Je n'étais pas jalouse. J'étais heureuse. De voir ce moment. De me voir trouver ma fille brillante".