C'est un invité de marque que recevait Léa Salamé ce samedi 8 avril sur le plateau de Quelle Époque!. Discret, Dimitri Rassam, fils de Carole Bouquet et du regretté Jean-Pierre Rassam, est le producteur des Trois Mousquetaires, et a donc accepté l'invitation dans la cadre de la promotion. L'occasion d'évoquer son quotidien avec sa "merveilleuse" femme Charlotte Casiraghi, mais aussi sa mère, mais surtout les angoisses qu'elle lui procure. Dans Paris Match, il y a quelques mois, Carole Bouquet avouait que son fils ne voulait pas venir la voir jouer sur scène. "Dimitri est un grand angoissé. Quand je suis sur scène, il préfère ne pas venir me voir pour ne pas vivre cette peur. Il craint quoi ? Que je me trompe ? Que je trébuche ? Que je ne sois pas à la hauteur ? Je ne sais pas. Mais je sais qu'il souffre. Même rester après le spectacle lui est pénible. Ça l'épuise !", avait-elle lâché.
Invité à réagir à cette remarque, Dimitri Rassam a tout d'abord tenu à rectifier un petit mensonge de sa maman. "Alors c'est pas vrai parce qu'elle veut toujours que je vienne, a-t-il fait savoir amusé. Avant de se confier sur la difficulté pour lui de la voir sur scène. C'est assez pénible pour moi de la voir sur scène, au cinéma ça va parce que je sais qu'à priori ça va se passer comme prévu, sur scène, ça m'angoisse, je suis pas détendu, je profite pas du spectacle, inversement, elle était très touchée et investie elle savait à priori que le film allait bien se passer, mais c'est normal qu'on ait un peu d'affection pour les gens... voilà."
Il parait que je fais souvent ça, et mon fils fait ça
Le mari de Charlotte Casiraghi semblait très ému à l'évocation de sa mère, Carole Bouquet, lui qui a perdu son père à l'âge de trois ans. Il a tenu à rappeler à quel point elle avait été extraordinaire avec lui et son frère Louis, lui permettant de parfaitement combler quelconque manque. "J'ai eu une mère tellement extraordinaire que je me suis pas défini par ce manque là", a-t-il déclaré pudiquement. Le père de Balthazar, a alors été interrogé sur ce qu'aurait pu lui laisser son père en héritage. "C'est difficile de faire le tri entre ce que les gens projettent, je parle dans le cercle intime, il parait que je fais souvent ça, et mon fils fait ça (il mime un geste avec son doigt, ndlr), j'en sais rien, c'est plus après une question de trajectoire, je pense qu'on est tous un composite de joie et de tragique. On a tous envie d'exprimer quelque chose", a-t-il confié à Léa Salamé. "Je pense pas que quand on est fil et fille d'ailleurs, qu'on est très lucide sur ce qu'on envoie à ses parents, et l'ingratitude des enfants, Bruce (Toussaint, ndlr) disait 'elle continue à m'emmerder (en parlant de sa mère, nldr) et c'est aussi pour ça qu'on les aime, elle a été formidable, j'étais pas été un enfant difficile, mais chacun sa façon d'exprimer la tendresse", a exprimé Dimitri Rassam.