Olivier Minne est un véritable monument du paysage audiovisuel français. Depuis plus de vingt ans maintenant, il est aux commandes de Fort Boyard. Et alors que le mythique jeu de France 2 célèbre cette année son 35e anniversaire, l'animateur de 57 ans a accepté de se livrer sans tabou auprès de nos confrères du magazine Télé 2 Semaines. Dans son édition sortie en kiosques le 3 août dernier, le grand brun évoque sa vie à Los Angeles, son rôle à la télévision mais aussi son côté très discret, loin des projecteurs du milieu.
Le gratin du PAF se retrouve régulièrement lors d'événements privés prestigieux. Beaucoup sont de la partie, mais pas Olivier Minne. En effet, l'animateur qui a récemment rendu un hommage poignant à Patrice Laffont à l'antenne de Fort Boyard se fait rare au cours de ces soirées. Et ce n'est pas forcément de son fait, comme il le raconte à nos confrères : "Ça s'est imposé dès mes débuts. A la période où j'animais Matin bonheur sur France 2 [de 1994 à 1996, ndlr], la masse de travaille était telle qu'il m'était difficile d'assister aux cocktails le soir. Quand tout s'est arrêté pour moi [au début des années 2000, ndlr], mon nom a été retiré des listings. Sans jamais les réintégrer." Aucune explication ne lui a jamais été fournie mais il a sa petite idée sur le sujet. "Comme ma carrière a parfois été interrompue, certains considèrent peut-être que je suis là par hasard...", déclare-t-il. De son côté, il vit bien cette mise à l'écart : "Mais je ne me suis jamais préoccupé d'appartenir à ce milieu et ça ne m'empêche pas de faire mon métier avec sincérité."
Et même s'il ne fréquente pas les soirées et autres événements du gratin, Olivier Minne garde de bonnes relations avec certaines personnalités bien connues des téléspectateurs. Interrogé sur le sujet, il accepte de livrer les noms des animateurs avec qui il est en contact régulier. "J'en vois quelques-uns, comme Marie-Ange Nardi, Michel Drucker, Damien Thévenot, Laurence Boccolini ou Cyril Féraud, révèle-t-il. La télé est une famille dispersée. Contrairement à ce que les gens pensent, on se voit peu. Il y a des consoeurs et des confrères que je n'ai croisé qu'une seule fois en trente-sept ans de carrière..." Voilà qui est dit.