Dominique Pelicot est accusé d'avoir pendant dix ans, de juillet 2011 à octobre 2020, drogué sa femme avec des anxiolytiques, pour ensuite la violer et la faire violer par des dizaines d'hommes recrutés sur internet. Dans ce procès hors-norme et historique des viols de Mazan, où ce sont au total 51 hommes qui sont sont jugés pour avoir violé dans son sommeil Gisèle Pélicot sous soumission chimique, l'avocate de la défense Nadia El Bouroumi est très active. Notamment sur ses réseaux sociaux, où elle ne prend aucune pincette, de quoi beaucoup agacer les internautes.
Ces derniers pointent notamment du doigt ses propos sur la diffusion de photos et de vidéos de Gisèle Pélicot. Des clichés sur lesquels Gisèle Pelicot se retrouve, selon elle, dans des positions "qui posaient problème", alors que depuis "quelques jours elle nous expliquait que jamais jamais jamais elle n'avait participé à quoi que ce soit". "C'est toujours une défense normale ou on peut enfin parler de volonté d'humilier ?" s'est alors agacée une utilisatrice de X, en relayant également des déclarations d'Isabelle Crépin-Dehaene, autre avocate de la défense, qui quant à elle se moque ouvertement de Nabilla, qui a lancé une cagnotte pour soutenir Gisèle Pélicot.

"Le soutien qui tue", a commenté Isabelle Crépin-Dehaene sur son compte LinkedIn, en ajoutant : "Dommage, elle aurait pu vendre ses seins en plastique". S'attaquant alors ici au physique de la célèbre influenceuse, adepte de la chirurgie esthétique. Elle a également dénigré la présence de manifestantes féministes à l'ouverture du procès, qualifiant leur action de "manifestation foireuse". Des déclarations qui ont provoqué un tollé sur les réseaux. "J'espère qu'elles ne se sont pas levées trop tôt et qu'elles ne se sont pas privées de la rentrée scolaire de leurs enfants pour en arriver à ça", pouvait-on lire.
Une réaction parmi tant d'autres. Et afin de répondre à celles-ci, Isabelle Crépin-Dehaene a publié un message ce jeudi 19 septembre, dans lequel elle révèle avoir porté plainte contre ses détracteurs.

"A bon entendeur, salut !", a-t-elle conclu, avec ironie.