Tiphaine Auzière fait parler d'elle. L'avocate, fille de Brigitte Macron, publie le livre Assises aux éditions Stock, le récit d'une femme de loi prise dans un procès traitant des violences conjugales. C'est la raison pour laquelle elle était l'invitée de Léa Salamé sur France Inter ce jeudi 7 mars.
La compagne de Raphaël Glucksmann ne s'est pas contentée du terrain de la littérature avec son invitée. Léa Salamé a en effet évoqué le sujet de la présidence et du couple que forme sa mère Brigitte Macron avec le chef de l'État. Elle est également revenue sur les nombreuses critiques dont la première dame est la cible depuis qu'elle a investi le palais de l'Élysée au côté de son époux. Notamment celles qui concerne l'âge de sa maman. Des attaques que Tiphaine Auzière a du mal à supporter.
C'est avec beaucoup de douceur, mais aussi de fermeté que Tiphaine Auzière a abordé cette haine diffusée sur les réseaux sociaux : "Tout ce qui est réseaux de la haine ne m'intéresse pas. Moi j'aime ce qui est constructif et ce qui fait avancer. Je réagis quand je l'estime nécessaire parce que je trouve que ce sont des attaques sur une femme liées à l'âge qui n'ont absolument aucun fondement, et quand c'est de la désinformation, je pense qu'il faut réagir, parce que si ça la touche elle, ça peut toucher plein de gens qui n'auront pas forcément les mêmes moyens d'action donc il faut intervenir."
Si elle n'y fait pas allusion en public et préfère passer son chemin, Brigitte Macron savait pertinemment que la différence d'âge avec son mari serait un sujet dès lors qu'il serait élu président de la République. Dans son portrait Madame la présidente, écrit à quatre mains par Ava Djamshidi et Nathalie Schuck, publié chez Plon, et dans lequel les auteures ont recueilli des anecdotes au sujet de la première dame, Brigitte Macron s'est parfois confiée elle-même. On apprenait notamment par ELLE qui en dévoilait les bonnes feuilles à l'époque les propos qu'elle avait tenus avant qu'Emmanuel Macron ne se présente comme candidat à l'élection présidentielle : "Non mais attends, Emmanuel [...], en 2027, ton problème ce ne sera pas son Alzheimer [un ami, chez qui le couple était invité, espérait en blaguant qu'il n'aurait pas Alzheimer lorsqu'Emmanuel Macron se présenterait, ndlr], ce sera ma gueule ! Ma gueule !"
Toujours dans le même ouvrage, elle déclarait s'inquiéter non pas pour elle mais pour ses proches et les répercussions que toutes ces attaques pourraient avoir sur eux : "L'expression revient souvent sur ses lèvres, à force d'attaques et de commentaires cruels. Elle les trouve si injustes et s'inquiète que ses petits-enfants n'en souffrent à leur tour, en grandissant. D'autant qu'elle n'y peut rien. Comment freiner le temps qui passe ? "Ce n'est pas quelque chose que j'ai fait, dit-elle. Je vais vieillir, on ne choisit pas."