À l'occasion de la sortie de son livre intitulé Vivre de sports pour rester en forme, paru aux éditions Flammarion, et co-écrit avec Clément Commolet, journaliste à Ouest-France,Bixente Lizarazu a accepté d'accorder une interview aux lecteurs du journal. L'ex-footballeur devenu consultant pour l'Equipe et commentateur sur TF1 a répondu, sans filtre, à toutes leurs questions et leur a livré quelques anecdotes. Son émotion quant il a remporté la Coupe du monde et la Ligue des champions ? "J'avais l'impression d'être le roi du monde. Il n'y a rien de plus extraordinaire que de remporter la Coupe du monde dans son pays. Et pour moi, c'était aussi très important de soulever la Ligue des champions avec le Bayern Munich. C'était un aboutissement, la plus belle des compétitions de clubs", a-t-il d'abord détaillé.
Le compagnon de Claire Keim s'est également laissé aller à quelques confidences et est revenu sur sa carrière en tant que footballeur et l'interdit auquel il s'était soumis à l'époque et qu'il regrette quelque peu aujourd'hui. "Je me refusais à faire des footings. Je savais qu'on allait faire que ça en préparation. Donc l'été, je faisais du surf", a-t-il d'abord confié à Ouest-France au sujet des sports qu'il pratiquait lors des intersaisons. "Ça me faisait du bien à la tête. L'hiver, je faisais du ski. C'était interdit (sourire). Enfin, il était interdit de se blesser", s'est-il alors souvenu.
Son plus grand regret ? "Depuis que j'ai arrêté le foot, je fais du jiu-jitsu brésilien. J'aurais tellement aimé en faire quand j'étais joueur car je m'en serais servi en tant que défenseur. Cela aurait très utile sur les duels", a expliqué Bixente Lizarazu qui ne s'était pas autorisé la pratique d'un tel sport du temps où il était footballeur afin de s'éviter des potentielles blessures.
"J'aurais aimé faire une préparation d'avant-saison de vélo dans les Alpes ou les Pyrénées. Mais imaginez l'entraîneur voyant ses gars qui se cassent la gueule en mettant les cales (rires), ou les voir se tirer la bourre dans la descente d'un col", a-t-il aussi raconté avec humour. Concernant les sports qu'il aimerait pratiquer dans un futur proche, le sportif avoue avoir "un peu [eu sa] dose". Il a expliqué aux lecteurs de Ouest-France : "Quand tu fais quelque chose, il faut bien le faire. Tu dois t'entraîner régulièrement : si tu arrêtes de faire du vélo, au bout de deux ou trois mois, tu perds beaucoup. Mais quand tu t'entraînes régulièrement, c'est très agréable car le vélo pédale tout seul. Là, j'ai le bon compromis, je suis arrivé au maximum".
Le champion du monde 98 a aussi évoqué son livre et son caractère "introspectif". "Mes études m'ont appris à être lucide, crédible sur ma pratique. Quand j'étais jeune, je posais plein de questions à mes entraîneurs pour comprendre à quoi servait chaque séance et ce que ça allait développer", a débuté le papa de Tximista. Puis de continuer : "J'étais le seul à le faire, j'étais le casse-pieds de service (rires). Mais ça m'a permis de développer ma propre méthode. J'avais besoin de faire d'autres exercices. Dans ma deuxième vie, l'entraînement correspond à ma vision du sport. On est dans la diversité. Je suis très heureux en faisant du sport. J'ai envie d'en faire le plus longtemps possible donc j'ai besoin de doser". Bixente Lizarazu a fini en parlant de la thématique "chercheur de sport" présente dans son livre. "J'essaie de chercher, pratiquer les exercices, comprendre leur intérêt et me les approprier", a-t-il conclu.