Durant les repas de famille, les débats politiques finissent très souvent en échanges musclés. C'est aussi le cas en télévision, lorsque les journalistes et hommes ou femmes politiques choisissent de ne pas mâcher leurs mots. Apolline de Malherbe en sait d'ailleurs quelque chose, elle qui a pour habitude de se mesurer à des pointures politiques françaises... Ce mardi 4 avril 2023, à l'occasion du Face à Face qu'elle anime sur BFMTV, elle a reçu Alexis Corbière, député de La France insoumise et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Très vite, le ton est monté entre eux, notamment lorsque la jolie brune a reproché à l'homme de ne pas vouloir dialoguer avec l'opposition (ici Élisabeth Borne).
Afin de renouer la communication, la Première Ministre a en effet convié tous les chefs de parti à Matignon. Une invitation que La France insoumise a décliné. "Ce qu'Elisabeth Borne propose, c'est de recevoir des groupes parlementaires pour élargir sa majorité. Tous les composants de la Nupes unanimement sont contre cela. Et personne n'ira parler avec Madame Borne ! (...) Je ne vais pas lui faire perdre de temps. Je suis défavorable avec ce gouvernement, admettez qu'on a le droit de s'opposer dans ce pays sans être diabolisé...", a lancé l'homme de 54 ans, qui est en couple avec l'avocate Raquel Garrido. Une position actée qui a fait bondir Apolline de Malherbe. "Donc tout le monde y va, sauf vous quoi ?", a martelé celle qui ne serait pas contre poser en Une de Playboy en haussant franchement le ton.
Ne dites pas ça !
Face à cette offensive, Alexis Corbière a peu à peu perdu son calme. "Mais ne dites pas ça, ce n'est pas exact ! Déjà, personne ne va à la rencontre de Madame Borne dans le cadre qu'elle a proposé...", a rappelé le député avant d'être sèchement coupé par celle qui partage la vie d'Harold Hauzy. "Ça, j'ai bien compris, ils ont dit : 'On ira et on parlera de ce dont on veut bien parler'", s'est-telle agacée.
"Non mais n'embrouillez pas ceux qui nous regardent ! Ce que vous voulez sous-entendre, c'est inverser la discussion. Que ceux qui ne veulent pas discuter sont les Insoumis et qu'en quelque sorte, ceux qui sont ouverts à la discussion, c'est le gouvernement...", s'est alors emporté l'homme politique. Mais bien décidée à faire craquer son interlocuteur, Apolline de Malherbe ne s'est pas laissée démonter. "Je n'embrouille personne et vous le savez très très bien...", a-t-elle conclu en appuyant vigoureusement ses propos à l'aide d'un tweet de Manuel Bombard, affirmant que le parti marcherait vers l'Elysée le 5 avril pour exiger le retrait de la réforme des retraites.