On l'avait compris suffisamment tôt : Meghan Markle ne s'est jamais sentie intégrée dans la famille royale britannique, celle de son époux, le prince Harry. Si de prime abord, les membres du clan Windsor s'entendaient à merveille, en coulisses, la guerre faisait rage. Les tensions étaient en tout cas très palpables et tout a fini par exploser.
L'apothéose est arrivée avec le départ officiel de Meghan et Harry des premiers rangs de la monarchie. Ces derniers ont quitté Londres avec leur petit garçon Archie pour s'installer au Canada avant de s'établir dans un immense manoir en Californie, dans le quartier chic de Montecito. Le duc et la duchesse de Sussex y mènent désormais leur vie rêvée, avec leurs deux enfants (une petite Lilibet les a rejoints le 4 juin 2021) en toute tranquillité. S'ils souhaitent en tout cas faire parler d'eux, les tourtereaux le décident.
Ce fut notamment le cas, ce dimanche 4 août, avec une nouvelle interview télévisée de Meghan et Harry diffusée sur CBS. Si la principale raison de cette prise de parole concernait leur projet de lutte contre le cyberharcèlement (leur crédibilité à ce sujet en a d'ailleurs pris un coup), la famille royale britannique en a repris pour son grade.
Avec leur programme Parents' Network, Meghan et Harry veulent mettre la protection des enfants sur Internet au coeur de leur combat. Mais l'ancienne star de Suits en a évidemment profité pour rappeler à quel point elle avait été la cible de troll sur les réseaux sociaux quand elle était encore une figure au sein de la monarchie. L'occasion de revenir sur l'enfer qu'affirmait avoir vécu l'Américaine : "Vous savez, je n'ai quasiment rien dévoilé de ce qu'a été mon expérience. Mais je ne souhaite ça à personne. Je ne souhaite à personne de faire ce genre de projet. Je ne souhaite à personne de ne pas être cru" a-t-elle indiqué à la journaliste Jane Pauley avec qui l'entretien s'est déroulé.
Pour rappel, à l'époque, Meghan Markle avait pris la parole et confiait avoir eu des pensées suicidaires en raison du harcèlement médiatique dont elle jugeait être victime. "En parler, c'est permettre à d'autres d'éviter d'en passer par là : quand vous traversez une grande douleur ou un traumatisme, je crois qu'une part de votre chemin de guérison réside dans le fait de pouvoir en parler librement, ça fait partie du mien" déclare-t-elle. Cette libération n'aura toutefois pas été sans conséquences sur les liens entre eux et les membres du clan Windsor...