Dans la famille, on ne peut pas dire que les enfants ont exactement suivi les traces de leur papa. Contrairement à Patrice Laffont, légendaire animateur de télévision française, Axelle est devenue comédienne, Fabrice travaille dans le milieu musical et Mathilde, la petite dernière, oeuvre dans le domaine du luxe, notamment pour la Maison Dior. Il faut dire qu'en animant des émissions telles que Pyramides, Des chiffres et des lettres ou Fort Boyard, l'homme de télé a eu peu de temps à accorder aux siens... et il le regrette parfois.
J'étais très pris
"La situation a été assez différente entre ce que j'ai été pour Fabrice et Axelle et pour Mathilde, qui ont une grande différence d'âge, explique l'ancien chroniqueur de TPMP dans le podcast Parents d'abord de Télé-Loisirs. Disons que j'étais en plein début de carrière télé et que je ne pensais, je l'avoue, qu'à cela. J'étais très pris. Je ne les ai pas éduqués vraiment. Mais par contre, j'étais un papa joyeux, aimant et amuseur. C'est vrai, je ne me suis pas du tout intéressé à leurs études et je n'ai pas été strict du tout. Je pense que je n'étais pas un papa terrible à cette époque-là."
Je n'ai pas été un père présent et attentionné
Il s'est peut-être concentré sur sa carrière, mais sa carrière ne le lui a pas rendu. Sa retraite s'élève à 3500 euros par mois mais, hélas, Patrice Laffont estime cette somme trop basse pour son train de vie - il assure mériter 10 000 euros mensuels. "J'ai toujours été là dans les moments difficiles, ils en ont eu, poursuit-il. Papa était toujours là. Ils reconnaissent que j'ai toujours été là. J'aimerais qu'ils gardent l'image d'un monsieur qui n'a fait de mal à personne et surtout pas à eux. Je leur demande pardon si je n'ai pas été un père aussi présent et attentionné que j'aurai pu l'être. Je crois qu'on a plein de points communs. On joue beaucoup, j'étais présentateur de jeux et dans la vie, on joue à plein de jeux, ça nous réunit. J'aimerais bien qu'ils continuent de jouer sans moi." Fabrice, Axelle et Mathilde ont encore un peu de temps devant eux avant de songer à une telle chose...