Après des plaintes déposées contre lui par deux jeunes femmes, Lomepal est visé par une troisième plainte pour viol. Le premier signalement à la police remonte à 2020 lorsqu'une plainte a été déposée contre le rappeur et une enquête ouverte pour des faits qui remonteraient à 2017 et seraient survenus à New York. Accusé par une connaissance, le chanteur parisien, en couple avec l'actrice suisse Souheila Yacoub, a rapidement démenti les faits en prenant la parole sur Instagram. Il a notamment dénoncé de "fausses" histoires et a ensuite apporté un peu de contexte aux accusations de la plaignante.
Antoine Valentinelli, de son vrai nom, s'est ensuite retrouvé en garde à vue suite à une seconde plainte pour viol déposée, mais ce dernier aurait fourni des "éléments déterminants" pour prouver son innocence concernant ces faits qui remonteraient à 2018. Le chanteur a notamment été confronté à ses accusatrices pendant cette garde à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire le visant à Paris. Ce mardi 21 mai, Mediapart nous apprend qu'une troisième plainte pour viol a été déposée à l'encontre de Lomepal par une jeune femme qui l'accuse également de l'avoir violée. Là encore, les faits remonteraient à 2017 et la plaignante de 33 ans a accepté de témoigner auprès de nos confrères.
Après une rencontre lors d'une soirée entre amis, la jeune femme explique s'être rendue chez l'artiste, alors qu'il vivait encore dans l'appartement de sa mère situé dans le sud de la capitale. Alors qu'elle a "déjà eu des rapports sexuels avec l'artiste les jours précédents", ce qui n'est pas le cas ce soir-là, elle décide de s'endormir dans son lit. "Je me suis ensuite réveillée en sursaut, il était derrière moi et essayait de me sodomiser", raconte la jeune femme, qui lui aurait répété de nombreuses fois "stop", "non" et "arrête". "Je me souviens m'être dit que je ne pouvais pas crier car j'allais réveiller sa mère", poursuit-elle
De son côté, Lomepal conteste avec fermeté la version des faits de cette troisième plaignante : "Je n'aurais jamais ne serait-ce qu'imaginé faire cela à quelqu'un d'endormi", assure-t-il, ajoutant se "souvenir très bien de ce rapport".
Lomepal reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture définitive du dossier.