L'année dernière, une connaissance du rappeur Lomepal qui l'a accusé de l'avoir violée en 2017 à New York a déposé plainte contre lui trois ans après les faits. Suite à cela, Antoine Valentinelli, de son vrai nom, a été visé par une enquête ouverte par le parquet de Paris et confiée au 3ème district de la police judiciaire (DPJ). L'artiste a rapidement démenti les faits en prenant la parole sur Instagram. Il a d'abord dénoncé de "fausses" histoires et a ensuite apporté un peu de contexte aux accusations de la plaignante. "Pendant les premières années de ma carrière, j'ai eu de nombreuses relations. Des rencontres de fin de soirée, où on fait l'amour sans se connaître, des relations d'un soir. Et pour moi comme pour tout le monde, il peut y avoir des incompréhensions, des perceptions différentes", avait-il écrit se disant "serein".
Le compagnon de l'actrice Souheila Yacoub avait également promis de "répondre à la justice lorsqu'elle l'interrogera". Et de préciser : "Est-ce que j'ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit ? Non. Est-ce qu'il y a eu des choses illégales ? Non. Et je ne le laisserai jamais dire". "Je sais que je n'ai rien à cacher et aucune raison de me cacher", avait-il conclu. Ce mercredi 6 mars, nos confrères du Parisien révèlent qu'une deuxième femme a porté plainte pour viol contre Lomepal. La semaine dernière, selon des sources proches du dossier, le rappeur a été confronté à ses accusatrices lors d'une garde à vue dans le cadre d'une enquête préliminaire le visant à Paris. Après avoir fait face aux plaignantes, le jeune homme a vu la "mesure de garde à vue" à son encontre être "levée pour poursuite des investigations en préliminaire", comme l'a confirmé le parquet de Paris à l'AFP.
La deuxième femme a déposé plainte contre l'artiste en décembre 2023 et dénonce, elle, des faits de viol qui se seraient produits, cette fois-ci, en France en 2018. Nos confrères précisent que, selon une autre source proche du dossier, dans les deux cas, les faits se seraient déroulés "au domicile des plaignantes". Suite à sa sortie de garde à vue, ses avocates, Mes Jacqueline Laffont et Julie Benedetti, ont choisi de réagir auprès de l'AFP. "Notre client ne s'exprimera pas pour le moment, car il souhaite laisser la justice travailler sereinement", ont-elles d'abord précisé. Puis de détailler : "Il a été entendu longuement, a pu répondre précisément et fournir des éléments matériels déterminants". "La qualification pénale des faits allégués est largement sujette à débat", ont-elles commenté en assurant que "la suite de l'enquête permettra d'établir son innocence".
Antoine Lomepal reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à clôture du dossier.