A l'occasion de la sortie de son livre autobiographique baptisé Vivre et renaître chaque jour (éditions XO), Patrick Sébastien se livre à coeur ouvert dans la presse. Ses infidélités, sa rupture avec Nathalie Boutot alias Nana, son cancer du rein... L'animateur de 68 ans joue franc jeu avec son public. C'est ainsi que dans les pages du magazine France Dimanche, sorti en kiosques ce vendredi 7 octobre 2022, il évoque son désir de mettre fin à ses jours sans tabou.
Il l'a avoué dans son ouvrage : le suicide, il l'a souvent envisagé. "C'est vrai, confirme-t-il auprès de nos confrères. Mais je n'ai jamais eu les couilles d'appuyer sur la gâchette. Et tant mieux car, n'en déplaise à mes détracteurs, je vais bien !" Toutefois, Patrick Sébastien peut encore changer d'avis, comme il l'indique lui-même : "Il n'est cependant pas exclu que j'y parvienne un jour. Si la fin est trop dure, je ne vais pas tergiverser longtemps. Ma vie n'a pas été un festin de champagne et de caviar pour se terminer avec une pauvre compote insipide et une madeleine rassie ! Le jour où je ne peux plus manger, baiser et rire, alors salut ! Je suis lucide, je vois mes potes partir, et puis j'arrive à 70 balais même si, dans la tronche, j'en ai toujours 25 !" Pour l'heure, pas d'idées noires en vue, donc.
S'il ne pense plus aussi souvent à se donner la mort, Patrick Sébastien prépare petit à petit le jour où il partira. Il a ainsi acheté sa concession à Martel, commune du Sud-Ouest de la France où il vit depuis plusieurs décennies. "D'abord pour faire rapatrier le corps de mon fils auprès de moi, et aussi parce que je vis heureux ici depuis quarante ans, explique ce papa qui a perdu la chair de sa chair Sébastien, mort dans un accident de moto alors qu'il avait 19 ans. Le moment venu, ça fera visiter le village ! Je vais faire installer de chaque côté de la tombe des 'bancs de rencontre' afin que les gens puissent s'asseoir et papoter. J'ai commandé une jolie pierre bleue. Par contre, pour le petit bonhomme en mousse sur la croix, ils n'ont pas voulu."
Plus encore, le papa de Lily, sa fille de 15 ans adoptée en Polynésie, sait déjà ce qu'il veut que l'on retienne de lui après sa mort. "Je ne veux ni prix, ni reconnaissance – que je n'aurai de toute façon jamais, car tous ces gens ont passé leur vie à me mépriser. J'ai l'estime du peuple, et c'est le plus beau des prix !", conclut-il. Voilà qui est clair.