Dans son autobiographie, Comment te dire au revoir, Stéphane Tapie (53 ans) ne s'est imposé qu'une règle : ne rien cacher ! Abordant tous les sujets, le premier fils de l'homme d'affaire Bernard Tapie ne cache rien de sa tristesse, de son désarroi d'avoir été privé trop tôt d' un père pourtant parfois très difficile à gérer avec ses colères, ses idées fixes et son caractère si particulier.
Mais il parle également de sa mère, Michèle, morte en 2000 après une vie faite d'addictions, notamment à l'alcool. Une maladie qui l'a même empêché, lui, de voir son père alors qu'il était adolescent, comme il l'a récemment raconté en interview pour Sud Radio : "J'en veux à cette maladie d'avoir pourri notre relation et mon enfance par la seule occasion. [...] J'étais son seul garçon, je devais rester auprès d'elle. C'est l'une des raisons pour lesquelles je ne voyais jamais mon père. Je me sentais investi de rester avec elle jusqu'à l'âge de mes 12-13 ans", raconte-t-il conscient d'avoir grandi trop vite pour son âge.
Pourtant, dans la même interview, il rend hommage à sa mère (également celle de sa soeur Nathalie, à peine âgée d'un an de plus que lui) qui se battait pour s'en sortir : "Elle a fait 99 % du chemin. Elle a enfin identifié qu'elle était malade (...) Au moment où elle s'en sort, elle attrape une leucémie. Au moment où on devait redémarrer une nouvelle vie, il y en une encore plus catastrophique qui s'annonce". Des souvenirs remplis d'émotions pour lui, et sûrement pour sa soeur aînée, qui reste cependant ultra-discrète comme elle l'a toujours fait.
La mère que je souhaite à tout le monde
Heureusement pour lui, Stéphane Tapie a pu ensuite compter sur Dominique, la deuxième épouse de son père et la mère de son demi-frère Laurent (48 ans) et de sa demi-soeur Sophie (34 ans). Dans son livre, il la couvre d'ailleurs de compliments. "J'ai une admiration incommensurable pour elle [...] C'est la femme et la mère que je souhaite à tout le monde", explique-t-il notamment, avant de révéler que celle-ci a tenté de soutenir son père jusqu'à la fin.
"Elle était solidaire des dettes, donc elle est plus que ruinée. Je pense qu'il s'est senti tellement invulnérable, intuable, qu'il a fini par croire qu'il allait battre son cancer. Je pense qu'il est parti avec ce vrai regret de pas l'avoir misse à l'abri [...] C'est la seule chose où j'ai une vraie amertume envers lui [...]. Pour ça je lui en veux, de pas l'avoir mise à l'abri, elle", argumente-t-il en effet.