Météo-France a placé les Pyrénées-Orientales en vigilance orange canicule, comme les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, la Corse-du-Sud, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence, et le Vaucluse, des records de chaleur ont déjà été enregistrés dans les Pyrénées-Orientales ce 18 juillet. En cette journée écrasante de chaleur pour certains de nos voisins français, Patrick Pelloux a donné une technique pour vérifier si l'on est bien hydraté. Visage emblématique des médecins de France, Patrick Pelloux a commencé à faire parler de lui en 2003 lorsqu'il attire l'attention des médias et des Français sur les conséquences de la canicule dans les services hospitaliers.
Une canicule qui frappe de nouveau ces derniers jours. Et alors que l'on découvrait que l'eau n'était pas la boisson la plus hydratante, le médecin, qui tenait une chronique dans Charlie Hebdo sur le milieu hospitalier, a donc donné des conseils pour protéger les personnes à risque, comprenant les enfants, personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques, de ces épisodes caniculaires. Alors comment savoir si l'on est assez hydraté ? Pour les enfants et les personnages âgées, Patrick Pelloux estime que "l'indicateur, c'est l'urine". "Si vous pissez bien, c'est que ça va !", a-t-il fait savoir sur le plateau de BFMTV ce jour.
L'hydratation se mesure à...
Pour se protéger de la canicule, rien de plus simple : premièrement penser à bien s'hydrater. Au sujet des vérifications possibles, il a continué auprès de nos confrères : "L'hydratation se mesure à la diurèse [la quantité d'urines éliminées pendant un nombre d'heures données]. En médecine, c'est comme ça qu'on sait. [...] Pour les parents et les jeunes enfants, si vous changez la couche du bébé et qu'elle est sèche, il faut se poser la question et réhydrater tout de suite le bébé." "C'est la même chose pour les personnes âgées", a-t-il fait savoir. Il s'agit donc de vérifier si celles-ci vont assez régulièrement aux toilettes. En plus de boire beaucoup d'eau, l'urgentiste préconise de mettre de l'eau sur ses vêtements ou encore placer des linges mouillés devant un ventilateur pour en rafraîchir l'air, témoignant ainsi de l'existence de nombreuses méthodes.
Concernant, les personnes âgées et les patients chroniques, jugés comme personnes à risque face à ces épisodes de très fortes chaleur, il faut adapter le traitement. "Contactez votre médecin traitant, si vous en avez un, de manière à adapter le traitement. C'est vraiment hyper important, y compris les patients avec des pathologies psychiatriques chroniques et qui prennent des neuroleptiques, il faut vraiment adapter les doses", a précisé Patrick Pelloux à nos confrères.