Le 23 octobre prochain, les cinéphiles pourront enfin découvrir au cinéma Monsieur Aznavour, un biopic signé Grand Corps Malade et Mehdi Idir, et dans lequel Tahar Rahim a pris plaisir à incarner Charles Aznavour, le monstre sacré de la chanson française, disparu en 2018, à l'âge de 94 ans. Pour ce très joli rôle, le comédien a orchestré une impressionnante métamorphose, en plus de prendre des cours de chant pour assurer lui-même les parties chantées du long-métrage tant attendu.
Faisant actuellement le tour des médias pour promouvoir l'oeuvre tant attendue "qui a failli lui coûter son couple", Tahar Rahim a dernièrement pris plaisir à répondre aux questions des équipes de Paris Match. Rebondissant sur son actualité, l'acteur de 43 ans s'est également ouvert sur sa vie privée, comme rarement. Beaucoup l'ignorent mais depuis quatorze ans, la star est mariée à Leïla Bekhti rencontrée en 2007, sur le tournage du film Un prophète de Jacques Audiard.
S'épanouissant tous d'eux dans l'industrie du 7ème art, leurs apparitions communes sur les tapis rouges sont assez rares. Au fil des années, le tandem a d'ailleurs fait de la discrétion, une règle de vie. Ensemble, le couple a aussi eu quatre beaux enfants. "Pour l'instant, ils ne savent pas ce que l'ont fait", a affirmé Tahar Rahim dans les colonnes de l'hebdomadaire. "Seul le grand commence à piger, mais ils ne viennent pas sur nos tournages, nous les protégeons tant que nous le pouvons de la notoriété et de ce monde-là". Le grand c'est Souleiman, né en 2017.
Cependant, le comédien ne s'opposera pas si sa descendance souhaite un jour suivre ses pas. "Quand tu viens d'où je viens, tu développes une espèce de rage, comme celle d'Aznavour, qui te permet de t'immuniser face à l'adversité et la rudesse de ce métier", a analysé l'intéressé. Hors de question que ses héritiers se reposent sur leurs lauriers.
"Si tu n'as pas ça, c'est très difficile. Je serai exigeant avec mes enfants, je ne leur cacherai pas la réalité de cette profession, je ne voudrais pas que ce soit une passade ou un fantasme fondé sur de mauvaises raisons, a renchéri Tahar Rahim et de conclure avec philosophie : "Mais ils sont petits encore. Et s'ils sont heureux en cultivant des légumes à la campagne, je serai heureux aussi". C'est dit !