Son geste nerveux n'est pas passé inaperçu. Alors qu'il s'adressait au député LR d'Eure-et-Loir Olivier Marleix à propos de sa mise en examen pour prises illégales d'intérêt, Éric Dupond-Moretti s'est laissé emporter au beau milieu de l'hémicycle de l'Assemblée nationale. A bout de nerfs, le garde des Seaux et ministre de la Justice a adressé, à son confrère, trois bras d'honneur consécutifs comme le rapportait France Info. Invitée sur RTL quelques heures plus tard, sa compagne Isabelle Boulay a tenu à prendre sa défense.
Je ne peux pas me substituer à lui, ce n'est pas ma place
Elle n'a pourtant pas l'habitude de commenter quoi que ce soit en rapport avec le ministre Eric Dupond-Moretti. Et encore moins tout ce qui concerne leur relation qui dure désormais depuis sept ans. Le vendredi 10 mardi pourtant, Isabelle Boulay a mis un point d'honneur à défendre son partenaire de pacs. "On est tous des êtres humains, il a des réactions humaines, c'est pour ça que je l'aime aussi, a expliqué la chanteuse sur les ondes de RTL. Il évolue dans une autre arène que la mienne. C'est là où je ne peux pas me substituer à lui, ce n'est pas ma place. Je le laisse être ce qu'il est."
Isabelle Boulay n'est pas installée au n°13 de la place Vendôme, où siège le ministère de la Justice. Elle divise sa vie entre a France, où elle retrouve Eric Dupond-Moretti, et le Canada, où elle s'occupe de son fils Marcus, 14 ans, fruit de ses amours avec le producteur Marc-André Chicoin. Pacsée à l'homme politique, l'artiste n'envisage pas, dans l'immédiat, de changer ce schéma familial, ni de limiter les allers-retours. "Autant mon amoureux que moi, on aimerait que l'autre nous attende quand on rentre à la maison, mais je ne peux pas exiger ça de lui, comme lui ne peut pas l'exiger de moi, avait-elle assuré au site canadien 7 jours. Je pense que je serai toujours quelqu'un qu'on attend. Mais quand on est là l'un pour l'autre, on est entièrement présents. Je comprends parfaitement sa réalité, parce que c'est aussi la mienne."