C'est l'une des énigmes de cette Coupe du monde côté équipe de France. Alors que les supporters se réjouissaient de voir une attaque composée de Kylian Mbappé et Karim Benzema, tout récent Ballon d'Or et actuellement considéré comme le meilleur buteur du monde, il n'en a rien été. Seulement quelques jours avant le début de la compétition, le staff des Bleus annonce que celui que l'on surnomme KB9 est forfait pour la compétition et qu'il quitte le Qatar dans la foulée. Depuis, beaucoup de zones d'ombres entourent cette histoire et Daniel Riolo a tenu à apporter sa version des faits dans l'émission L'After Foot, sur RMC.
Pour le compagnon de Géraldine Maillet, les critiques sur Karim Benzema ne sont pas fondées et pour lui, il faut plutôt chercher du côté de Didier Deschamps pour trouver un coupable dans l'affaire. Tout commence avec la blessure de l'attaquant de 35 ans et son forfait dans la foulée. "Quand ils (le staff des Bleus) sortent Benzema et que le médecin de l'équipe de France ne va même pas à Aspetar (un hôpital privé du Qatar, ndlr) et dit 'c'est bon, t'es blessé, tu t'en vas" et qu'on lui prend un avion à 6 heures du matin c'est quand même un petit peu bizarre", lance Daniel Riolo, avant d'évoquer le cas du sélectionneur : "C'est l'histoire de Benzema dans cette Coupe du monde, avec la conclusion qu'on l'a réellement pris pour un c*n et que Deschamps nous a menti de A à Z, mais le mensonge, c'est quelque chose qu'il manie parfaitement et ce depuis des années."
Des mots forts de la part de Daniel Riolo, mais d'après lui, le mari de Claude Deschamps n'est pas le seul au sein des Bleus à avoir un problème avec Karim Benzema. "Il y avait certaines tensions, je l'ai dit dès le mardi qui a suivi son départ, certains joueurs de l'équipe de France n'étaient pas mécontents de le voir partir, Griezmann, Lloris, Giroud. Mbappé il s'en foutait un petit peu, ça lui faisait un peu ni chaud, ni froid, mais oui il y a des cadres qui n'étaient pas mécontents de voir partir Benzema parce qu'il prenait un peu de place", conclut le journaliste
Des propos forts et qui, comme souvent avec Daniel Riolo, risquent de faire beaucoup de bruit.