C'est l'une des belles nouveautés de l'an dernier et cette deuxième édition risque de réserver de belles promesses. Avec à sa tête Marion Rousse comme directrice, le Tour de France Femmes a pris son départ à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et cette seconde année s'annonce palpitante pour les coureuses, comme pour les spectateurs. Un parcours fait de 8 étapes et qui se terminera du côté de Pau (Pyrénées-Atlantiques) cette année. La course a donc démarré le jour où la compétition des hommes s'est terminée et c'est la raison pour laquelle la compagne de Julian Alaphilippe n'était pas sur les antennes de France Télévisions pour l'arrivée sur les Champs Élysées.
Son collègue Laurent Jalabert était lui bien présent et il a notamment été question de la difficulté pour certaines coureuses de gérer à la fois leur carrière sportive et l'éducation d'un enfant. Une problématique qui se pose très rarement dans le cas des hommes et pour le compagnon de la belle Marion Limouzy, il y a des mentalités à changer. Lorsque le journaliste Nicolas Geay suggère que les pères peuvent s'occuper des enfants pendant que leurs femmes arpentent les routes de France, ce dernier abonde dans son sens : "Forcément, s'il y a une maman, c'est qu'il y a un papa derrière. Pour le coup, c'est son rôle aussi pendant ces huit jours (du Tour de France Femmes), notamment, de pouvoir s'occuper du petit et de gérer tout ce qu'il faut gérer à côté pendant que la compétition se déroule pour madame."
S'occuper de son enfant après l'étape, ça me parait compliqué parce que chaque minute, chaque heure compte pour la récupération
Une prise de parole que les coureuses apprécieront très certainement. Pour Laurent Jalabert, il paraît difficile et surtout très handicapant pour les cyclistes de s'occuper de leurs enfants une fois la course terminée. "S'occuper de son enfant après l'étape, ça me parait compliqué parce que chaque minute, chaque heure compte pour la récupération. Je ne dirais pas que le vélo est un sport plus difficile que le judo, pas du tout, mais bon...", lance-t-il, certainement en référence à l'histoire de la judokate Clarisse Agbegnenou, qui a choisi de prendre sa fille avec elle lors de ses déplacements en compétition ou à l'entraînement.