Le 3 juin dernier, Gabriel Attal a débarqué à l'improviste en plateau, alors que Valérie Hayer, tête de liste de Renaissance pour les élections européennes, était interviewée en direct par nos confrères de France Info lors d'une émission spéciale baptisée Demain l'Europe." Bonjour, je suis désolé, je fais irruption sur la scène. J'étais en interview juste au-dessus (il était présent au 8h30 de France info, ndlr). On m'a dit que Valérie était là. On passe beaucoup de temps ensemble en ce moment. Et puis surtout, je suis venu adresser un message parce qu'on m'a dit qu'il y avait plein de jeunes.", avait alors expliqué le Premier ministre.
Ce jeudi 13 juin, donc dix jours plus tard, il vient de reconnaitre dans Quotidien, avec du recul, que c'était peut-être une erreur, "vu les réactions". Il a ensuite révélé à Yann Barthès et ses chroniqueurs que les premières personnes qui sont venues lui dire que cette intervention n'était pas nécessaire, ce sont ses "soeurs". A savoir Noémie, Fanny et Iris : "Elles m'ont dit : 'mais pourquoi t'es arrivé au milieu de l'interview ? Tu devrais la laisser parler.' Donc je me suis dit que si mes soeurs me disent ça, c'est qu'il y a un problème..."
Une belle preuve de lucidité donc de la part de l'ex de Stéphane Séjourné, qui a toutefois tenu à préciser qu'il n'y aucun malaise entre lui et Valérie Hayer. Cette dernière lui a certes dit "Pourquoi vous parlez à ma place ?", mais cela ne change rien à leur relation : "On a eu une telle complicité avec Valérie Hayer pendant cette campagne, on a passé tellement de temps ensemble...On a quasiment vécu ensemble et on a noué des liens qui sont hyper forts."
Gabriel Attal est également revenu sur tout ce qui se passe actuellement sur la scène politique, puisque pour rappel, il y aura des élections législatives le 30 juin puis le 7 juillet. Des élections qui font suite à la décision du président de la République Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée Nationale, compte tenu des résultats des élections européennes le 9 juin dernier.