Pour son deuxième numéro du Late Show diffusé sur TF1 ce mardi 22 novembre 2022, Alain Chabat a eu le plaisir de recevoir sur son canapé dans un décor à l'américaine Orelsan. L'artiste était accompagné de son frère Clément qui a réalisé le passionnant documentaire Montre jamais ça à personne et dont la nouvelle saison vient d'être dévoilée sur Prime Video. Le duo a été accueilli par un Alain Chabat fringant mais également par un autre invité, Jamel Debbouze.
Alors que l'humoriste-acteur-producteur était plus que ravi de retrouver son grand copain Alain Chabat pour le Late Show et a même dévoilé un instant familial hilarant avec Mélissa Theuriau, il est resté pour l'arrivée des invités suivants, Orelsan, Aurélien de son vrai prénom, et son frère Clément Cotentin. Ce dernier a signé un passionnant portrait de son aîné dont la seconde saison se dévoile et il partage ainsi avec le public des moments intimes comme son mariage.
Je l'ai beaucoup regardé...
Pour réaliser ce film intime, le réalisateur s'est nourri d'autres oeuvres comme Sugar Man de Malik Bendjelloul qui a remporté un Oscar en 2013, mais aussi un documentaire sur Jamel Debbouze... Mais la façon dont il a inspiré le duo ne semble pas, en premier lieu, honorer l'humoriste-star. Tout d'abord, le héros de Mission Cléopâtre s'est dit touché par Montre jamais ça à personne, lui qui a également été filmé par son propre frère Karim. Il souligne alors, non sans ironie, que les frères Cotentin ont presque copié de ce qui a été fait auparavant, ce que ne dément pas Clément : "Je l'ai beaucoup regardé avant de commencer le montage parce que c'est important de voir..." Il se fait couper par Orelsan : "... les défauts. C'est bien de voir des documentaires un peu moyens pour voir comment on peut avancer dans notre truc." Une séquence évidemment faite sur le ton de l'humour avec la punchline made in Jamel : "Si y avait pas des caméras, si c'était pas un Late Show, eh bah on se battrait là !"
On l'aura bien compris, le documentaire Jamel en vrai de Karim Debbouze et Roland Allard qui date de 2002, a été une source riche pour Clément Cotentin, comme il l'avait expliqué au micro de Kyan Khojandi dans Un bon moment. "Il y a une dimension plus haute. Ça parle d'argent, des affres de la célébrité et aussi de ce qu'elles signifient dans un contexte particulier, ici, dans une famille issue de l'immigration," explique le cadet d'Orelsan.