La cote de popularité de Nicolas Mathieu, écrivain de 45 ans, grimpe en flèche. Particulièrement depuis qu'il a obtenu le tant convoité Prix Goncourt en 2018 pour son ouvrage Leurs Enfants après eux. Son dernier roman Le Ciel ouvert, publié en février dernier aux éditions Actes Sud, était le sujet de sa présence dans l'émission Clique présentée par Mouloud Achour sur Canal + mardi 12 mars.
Le beau brun a un fils, avec lequel il partage de jolis moments, notamment celui des vacances mais il est séparé de la maman. S'il n'hésite pas à dévoiler des bribes de ses moments passés en tête-à-tête avec son fils, il en révèle un peu moins sur ses histoires d'amour. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une théorie sur la question.
Face à Mouloud Achour, Nicolas Mathieu s'est montré plutôt réservé à l'idée d'aborder de potentielles techniques de drague ou les mots qu'il faudrait employer pour le séduire. En revanche, il n'a pas mâché ses mots concernant l'amour tout court. Il a d'ailleurs dévoilé en détails sa conviction, portée par un mantra hollywoodien qu'il apprécie tout particulièrement selon ses dires : "Il y a une phrase que disent les scénaristes hollywoodiens que j'aime bien, c'est 'Une histoire qui finit bien, c'est qu'elle n'est pas finie'." Pour Nicolas Mathieu, les histoires d'amour finissent toujours de manière négative : "A la fin, toutes nos histoires sont vouées à mal finir."
Cette conclusion a amené une autre question de Mouloud Achour : "Quand on aime quelqu'un qui est avec quelqu'un, est-ce qu'il ne faut pas s'effacer ?" S'il n'a pas su répondre immédiatement, Nicolas Mathieu a mûrement réfléchi avant de prendre la parole : "Il y a un verbe qui me pose problème dans votre phrase, c'est falloir. Moi, je ne sais pas ce qu'il faut faire, on fait ce qu'on peut", a-t-il rétorqué en bifurquant sur le contenu de son livre Le Ciel ouvert. "Ce n'est pas un livre de développement personnel, ce n'est pas une méthode sur 'comment aimer votre femme ?' J'ai essayé de formuler le plus précisément possible des sentiments qui me traversaient, et par moment me débordaient, et exigeaient des mots pour être dits assez vite avec la certitude que ces mots-là pourraient compter pour quelqu'un d'autre que moi." Une générosité qui ira sûrement droit au coeur de son lectorat.