Leurs destins auraient peut-être pu se rapprocher, ils ont fini par s'éloigner... Découvert sans vie ce samedi dans son appartement parisien, Ari Boulogne, qui n'avait que 60 ans, n'aura pas réussi à aller au bout du combat qu'il menait depuis tant d'années : faire reconnaître à Alain Delon qu'il était bien son fils, né d'une liaison passagère avec la chanteuse de rock Nico.
Mais si l'acteur a toujours refusé de le voir intégrer sa famille, un autre membre du clan Delon n'a pas hésité à lui rendre un bel hommage ce samedi soir : Anthony Delon, qui aurait potentiellement pu devenir son petit frère, a eu une pensée émue pour lui et ses enfants en apprenant la nouvelle.
"RIP", a-t-il écrit sur une photo noire publiée sur son compte Instagram, en ajoutant une légende sobre mais touchante : "Repose en paix Ari. Une destinée tragique. Tristesse. Une pensée ce soir pour ses deux enfants". Un hommage distingué à un "demi-frère" qui lui avait été présenté dans sa jeunesse par Serge Gainsbourg mais avec qui il n'a pas grandi et sans doute pas passé assez de temps.
Son hommage "élégant" a touché ses abonnés : "Anthony au grand coeur", "Vous avez tellement de sensibilité en vous", "Merci d'avoir une pensée pour lui" ou encore "Vous êtes une belle personne", peut-on lire dans les commentaires, la plupart saluant la vie difficile d'Ari Boulogne, élevée entre un pensionnat ultra-rigide où l'avait placé la mère d'Alain Delon, et une maman biologique hippie, accro aux drogues dures.
Lui-même héroïnomane pendant une partie de sa vie, il avait fini par s'en sortir depuis plusieurs années et avait eu deux enfants, Charles et Blanche (24 et 17 ans), qui pourraient désormais reprendre le flambeau de la reconnaissance de paternité avec Alain Delon. Retombé dans ses addictions selon ses voisins, il était devenu gravement handicapé à la fin de sa vie.
Pour le moment, Anthony Delon est le seul de la famille à avoir rendu hommage publiquement à Ari Boulogne. Si l'on imagine que son père ne fera pas de commentaires, puisqu'il n'a jamais voulu le considérer comme son fils, on peut également comprendre qu'Anouchka (32 ans) et Alain-Fabien (29 ans), les deux cadets de la fratrie, ne réagissent pas : bien plus jeunes, ils ne l'ont sans doute pas connu.