Depuis 1992, Dorothée Olliéric sillonne les pays en guerre dans le cadre de ses fonctions. La journaliste grand reporter de 58 ans fait partie du service politique étrangère de France 2, elle a ainsi vu des horreurs et a frôlé la mort à plusieurs reprises. Une expérience qu'elle raconte dans Maman s'en va-t-en guerre : Ma vie de grand reporter (éditions du Rocher, paru le 4 septembre). Elle explique comment concilier vie de famille et vie professionnelle. Elle est l'heureuse maman de Félix (22 ans) et Castille (20 ans), fruit de son union avec... Philippe Vandel. Auprès de TV Mag, elle s'est livrée sur leur rencontre.
La vie de Dorothée Olliéric a changé à la fin des années 90. A l'époque, celui qui officie désormais dans La Tribune du dimanche est entré dans sa vie. Une rencontre provoquée par Philippe Vandel, qui suivait sa carrière de près. "Un jour, notre amie commune Manon Loizeau me le passe au téléphone, puis on s'est rencontrés et on ne s'est plus jamais quittés. Et ça fait 25 ans. Et on a deux enfants", a-t-elle déclaré lors de son passage dans le Buzz TV.
Dorothée Olliéric a ensuite précisé que Philippe Vandel la soutenait à 100% dans son travail. Jamais il n'a tenté de la convaincre de changer de métier afin qu'elle soit protégée. "Je faisais déjà ce métier avant de le rencontrer. Avec lui, les départs ont toujours été légers, gais, joyeux. Même s'il était peut-être inquiet, il ne m'en a pas fait part. Ça aurait été très plombant et difficile si tout le monde avait la larme à l'oeil. Et puis il faut être là pour les enfants. En tout cas, il ne montre pas et c'est très bien comme ça", a-t-elle avoué.
En effet, si son cher et tendre n'avait à priori pas besoin d'être rassuré, ce n'était évidemment pas le cas de leurs enfants. C'est à l'âge de 7-8 ans qu'ils ont découvert sa profession et très vite, ils lui ont demandé comment elle se protégeait : "Un jour, je leur ai fait essayer mon gilet pare-balles que je rapportais avant mon départ. C'était lourd, avec le casque sur la tête. Une bonne manière de leur montrer que j'étais bien protégée. Je ne disais pas qu'il n'allait rien m'arriver mais je dédramatisais. Et ils étaient rassurés." Afin de les préserver davantage, jamais elle ne racontait ce qu'elle vivait sur place.
Des années plus tard, Dorothée Olliéric leur dédie son livre. "Je veux leur expliquer pourquoi leur maman a pris autant de risques, pourquoi je suis partie. Ce n'est pas parce que je ne les aime pas, ce n'est pas parce que je les ai abandonnés mais c'est un métier de passion. Et ce n'est pas pour ça qu'on est une mauvaise mère. Je me rattrapais au retour, j'étais même présente à distance. Je pense qu'ils l'ont compris, ils m'ont pardonné. Ma fille a écrit une lettre à la fin du livre pour me dire qu'elle était fière de moi", a-t-elle conclu.