Ce mardi 4 avril 2023, Pascal Praud présentait un numéro inédit de L'heure des pros, sur CNEWS. Et au cours de l'émission, le présentateur de 58 ans est revenu sur les violences qui sévissent à Marseille. Des faits liés notamment aux trafics de drogue. Le débat a fait rage sur le plateau, ce qui a donné lieu à des tensions entre l'un des chroniqueurs et son patron.
"Il n'y a jamais eu autant de prises. Ça veut dire qu'il n'y a jamais eu autant de drogue. Les saisis ne sont que 10% à priori", a confié Pascal Praud. Il a ensuite demandé à son équipe ce que, selon eux, il faudrait faire pour régler la situation. Gérard Leclerc a alors expliqué qu'"on a la législation la plus sévère d'Europe", mais qu'elle n'est pas appliquée. "Elle n'est pas appliquée parce que maintenant il y a parait-il, selon les sondages, 1 jeune sur 2 qui a essayé la fumette. C'est d'abord dans les quartiers riches, il faut dire les choses comme elles sont, que le trafic se fait", s'est-il justifié. "Mais qu'est-ce que vous en savez ?", l'a questionné le compagnon de Catherine pas du tout convaincu. Le journaliste a alors répondu que "tout ça se sait simplement".
"Je vais vous dire un truc. Si vraiment vous voulez lutter contre la drogue : tests obligatoires dans les lycées trois ou quatre fois par an. Bah oui, ça vous ennuie. On a bien obligé les gosses à se faire vacciner, on peut bien faire un test. Là ça va être intéressant, parce qu'on va mettre la pression sur les jeunes. Mais vous ne voulez rien en fait; Tout ce qui est un peu intrusif et répressif vous ne le voulez jamais. Et après vous vous étonnez que les jeunes fument", s'est alors agacé Pascal Praud. Il en est persuadé, il faut prendre des mesures pour stopper cela auquel cas, cela ne changera pas. "Bien sûr que ces gosses fument, c'est notre responsabilité puisque nous ne les contrôlons pas. Je suis désolée de vous le dire. (...) Ou alors on considère que la drogue on s'en fout, mais on ne vient pas pleurer en permanence. Mais si on considère que la drogue c'est la mère de toutes les batailles, on protège les gosses", a-t-il poursuivi, toujours aussi énervé.
Gérard Leclerc a alors confié que ce qu'il se passe aujourd'hui, c'est la "pire des situations" parce que malgré la répression, il n'y a jamais eu autant de trafic. "Mais vous ne répondez pas à ma question. Est-ce que vous voulez qu'on contrôle les gosses ? Vous ne proposez rien. Vous proposez de légaliser le cannabis. Vous êtes formidable en fait", a conclu Pascal Praud.