2025 sera moins longue que 2024, Jamy Gourmaud explique pourquoi : "On fêterait le Nouvel An le 30 décembre"

Il y a peu de sujets sur lesquels Jamy Gourmaud n'est pas capable de nous scotcher. Entre 1993 et 2004, il a été aux commandes, au côté de Frédéric Courant dit Fred, de C'est pas sorcier, émission de vulgarisation scientifique qui a fait les beaux de France 3. Depuis qu'il est entré dans le salon des Français, il semble ne plus l'avoir jamais quitté. Aux commandes par la suite de l'émission Le Monde de Jamy, toujours sur la même chaîne, puis de C Jamy sur France 5, il s'adresse aujourd'hui à ses fidèles abonnés via la chaîne Jamy - Epicurieux (groupe Webedia). Un jour, une découverte. Et alors que s'achève 2024, on découvre que cette année 2024 a été plus longue que 2023, et plus longue que l'année 2025 à venir. "Mais pourquoi certaines années comptent-elles un jour en plus ?", s'interroge Jamy Gourmaud dans une vidéo, dans laquelle bien entendu il y répond.

"D'habitude le mois de février ne compte que 28 jours. Mais cette année, il en comptera un de plus", déclarait le scientifique dans sa vidéo postée le 1er janvier 2024, soit il y a presque un an jour pour jour. Mais alors pourquoi ajoute-t-on un jour au calendrier certaines années et pas d'autres ? "Eh bien c'est tout simplement pour rattraper le temps perdu. Une année, vous le savez correspond au temps que met la Terre pour faire le tour complet du soleil et revenir à sa position initiale", démarre-t-il ainsi. Et Jamy Gourmaud, qui partage sa vie avec sa femme Manuela et leurs deux enfants, revient sur la naissance même de ce calendrier à 365 jours, sous Jules César. Ce dernier a alors été instauré avec des mois à 30 ou 31 jours, à l'exception du mois de février qui en compte 28.

"Auparavant, l'année faisait 355 jours et on ajoutait un mois supplémentaire d'une année variable dans la foulée d'un mois de février, explique Jamy Gourmaud. Et c'est aussi Jules César qui a instauré les années bissextiles, en 46 av-JC. Il s'est aperçu, enfin lui et ses astronomes, que, pour revenir à sa position initiale, la Terre dans sa course autour du Soleil, ne mettait pas 365 jours, mais un tout petit peu plus, 365 jours et un quart de jour supplémentaire, et que si on n'en tenait pas compte, eh bien on prendrait une journée d'avance, tous les 4 ans. Ainsi, en 42 avant Jésus-Christ, on fêterait le nouvel an le 30 décembre et non pas le 31, c'est à dire une journée avant que la Terre ne revienne à la place qu'elle occupait un an plus tôt."

"Pour corriger le tir, on a donc ajouté une journée supplémentaire au calendrier tous les 4 ans, le fameux 29 février, et ces années-là ont été qualifiées de bissextiles", conclut le vulgarisateur scientifique le plus célèbre. Ainsi, 2025 sera elle aussi moins longue que 2024.