C'est une affaire qui n'en finit plus de faire parler d'elle. Plus de six ans après les faits, la justice a enfin rendu son verdict le 24 novembre dernier. Pour rappel, l'affaire impliqué plusieurs joueurs de football en premier lieu desquels Mathieu Valbuena. Ce dernier a été victime de chantage à la sextape de la part de plusieurs individus malintentionnés. Coéquipier de Karim Benzema en équipe de France, ce dernier était au courant de l'affaire et il a été jugé parmi les différents complices de l'affaire par le tribunal de Versailles. Résultat, un an de prison avec sursis et 75 000 € d'amende pour le joueur du Real Madrid.
La justice n'aura pas mis longtemps à réclamer son dû ! D'après les informations de l'AFP, la somme de 230 000 € a été prélevée sur le compte de l'attaquant qui a récemment fait son retour chez les Bleus. Une somme énorme qui correspond, en plus de sa condamnation, à d'autres frais. Les cinq prévenus avaient notamment été condamnés à payer solidairement la somme de 150 000 € à Mathieu Valbuena, en réparation du préjudice moral. De plus, Karim Benzema a été condamné à titre personnel à rembourser les frais de justice de la partie civile, à savoir 80 000 €.
Nous avons demandé un paiement à l'amiable qui n'est jamais arrivé
Une décision de justice motivée par l'inaction du footballeur originaire de Lyon, qui n'avait encore rien remboursé. De ce fait, la défense de Mathieu Valbuena a fait saisir via un huissier cette somme sur un compte bancaire français de Karim Benzema le 21 janvier dernier. Une manoeuvre qui a provoqué un blocage partiel de ce compte, a précisé une source proche du dossier à l'AFP. "Nous avons demandé un paiement à l'amiable qui n'est jamais arrivé, nous sommes donc passés à l'étape supérieure", a déclaré à l'AFP Me Paul-Albert Iweins, conseil de Mathieu Valbuena.
Pas de réaction de la part de Karim Benzema pour le moment. L'attaquant international et son avocat Antoine Vey ont fait appel de la condamnation du 24 novembre et demandaient à ce que cette somme de 230 000 € soit placée sous séquestre en attendant le procès en appel.