Elle est finalement revenue sur ses propos polémiques. Le samedi 10 février 2024, aux alentours de 12h30, Anny Duperey a évoqué la relation que Judith Godrèche avait partagé avec le réalisateur Benoît Jacquot, qui avait débuté alors que l'actrice avait 14 ans. Pour rappel, cette dernière vient de déposer plainte contre le cinéaste pour "viols avec violences sur mineure de moins de 15 ans" commis par personne ayant autorité. Elle a également porté plainte contre Jacques Doillon qui l'aurait violée sur le tournage du film La fille de 15 ans, alors qu'elle avait ce même âge.
"Je vais me faire taper dessus, mais je pense que tout ça est extrêmement exagéré, expliquait donc Anny Duperey dans Le journal inattendu sur RTL. Que quand même, six ans avec un réalisateur... Sous emprise, je veux bien, mais quand même consentante, non ?" Cette tirade a irrité bien des oreilles et, quelques heures plus tard, la comédienne de 76 ans a tenu à tempérer ses propos via un long communiqué dont voici l'intégralité.
"Face aux nombreuses réactions sur les réseaux sociaux à propos de mon intervention au sujet de la plainte de Judith Godrèche, et des autres plaintes apparaissant récemment, je tiens à affirmer que :
• Evidemment, Je CONDAMNE toute action de VIOL ou d'abus de pouvoir séducteur - qu'il ait lieu à l'encontre d'adultes et SURTOUT D'ENFANTS ou ADOLESCENTS.
• Ce n'est pas pour rien que je suis marraine depuis plus de 30 ans d'une association en faveur de la défense des enfants !
De même que :
• J'ai toujours défendu ardemment la cause des femmes, à titre personnel et en participant à nombre de manifestations en faveur de cette cause - pour laquelle il y a encore tant à faire. (Ce n'est pas par hasard que je fus l'une des premières signataires pour la libération de Jacqueline Sauvage)
Ce que j'ai voulu dire, très maladroitement, j'en conviens, car il est bénéfique que les victimes s'expriment enfin, après un si long silence, c'est tempérer l'emballement médiatique."
L'intervention d'Anny Duperey avait effectivement provoqué un torrent de réactions sur les réseaux sociaux. Alexandra Lamy était notamment sortie de ses gonds en entendant l'expression "chasse aux sorcières tardive". "Ce ne sont pas sorcières, ce sont des violeurs, des criminels, avait corrigé la mère de Chloé Jouannet. Il faut dire à toutes ces victimes que vous n'aimez pas la chasse aux violeurs et aux criminels tardifs !! C'est cela le vrai mot, pas sorcières mais violeurs, criminels."