Nouveau rebondissement dans l'affaire Jean-Marc Morandini ! Accusé de corruption de mineurs de plus de 15 ans, le célèbre animateur de Crime et faits divers (NRJ12) pourrait devoir se présenter devant le tribunal correctionnel pour se défendre de ce qui lui est reproché.
En effet, selon nos confrères du Parisien, repris par l'AFP, le parquet de Paris a requis le 3 avril dernier son renvoi devant la justice. C'est le juge d'instruction en charge du dossier qui décidera de la tenue d'un éventuel procès. En attendant, l'avocate de Jean-Marc Morandini, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, a exprimé sa surprise face à cette relance. "Ce réquisitoire est vide et ne développe aucun argument sur les qualifications retenues. Il est d'autant plus surprenant qu'il intervient alors que plusieurs de nos demandes d'actes sont en cours", a-t-elle déclaré au quotidien.
De son côté, Jean-Marc Morandini a toujours nié avoir eu des comportements déplacés envers ses victimes présumées. Il s'agit de deux jeunes majeurs aujourd'hui qui l'accusent de leur avoir fait des propositions sexuelles quand ils n'avaient que 15 et 16 ans. En 2013, un père de famille avait procuré à la brigade de protection des mineurs des conversations entre l'animateur et son adolescent au cours desquelles, Jean-Marc Morandini imaginait par exemple son jeune interlocuteur lui pratiquer une fellation. Aucune plainte n'avait était déposée à l'époque mais trois ans plus tard, le jeune homme changeait d'avis après avoir découvert l'enquête des Inrocks.
Car oui, entre temps, la vedette de CNEWS a été confrontée à une première enquête pour "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" en 2017, lancée grâce aux révélations du magazine l'année précédente autour des castings douteux pour sa web-série Les Faucons. À l'époque, cinq comédiens expliquaient avoir été poussés à envoyer des photos d'eux nus et se masturber devant lui. La plainte a été classée sans suite en raisons d'infractions "insuffisamment caractérisées". Mais en 2018, les plaignants ont obtenu la reprise des investigations, toujours actuellement entre les mains du juge d'instruction parisien. Ce dernier a ordonné en septembre 2019 une expertise psychiatrique et psychologique de l'animateur, laquelle a simplement révélée son caractère "rancunier" et sa tendance à la "jalousie possessive".
Jean-Marc Morandini reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.